Forte de son succès, l’exposition «La Belle et la Bête» à l’Institut Bernard Magrez s’agrémente désormais d’un accrochage satellite, celui des «Faunes et faunesses» de Brigitte Aubignac. En outre, le Château Labottière recevra demain vendredi 21 décembre un grand nom de l’art contemporain : Claude Lévêque.


Non content d’un écho critique exceptionnel pour ses premières expositions – «L’Étoffe du temps», «Shanghaï !» – l’Institut culturel de la rue de Tivoli s’est taillé une place de choix auprès du public amateur d’art contemporain : sa 3e grande exposition, l’ambitieuse «La Belle et la Bête» (notre édition du 12 octobre, jusqu’au 27 janvier), avait attiré plus de 2 000 visiteurs dès sa première semaine ! Un succès qui ne se dément pas, tant et si bien que ses horaires d’ouverture sont désormais élargis, du mercredi au dimanche de 14h à 19h. Pour parfaire le tableau, il offre dès aujourd’hui son pavillon galerie aux travaux de la plasticienne parisienne Brigitte Aubignac». Coutumière des grands formats huile sur toile, elle donne à voir sa série «Faunes et faunesses» (jusqu’au 27 février), figures mi-homme mi-animal issues de la mythologie antique, réinterprétés ici de manière contemporaine. «Un univers extrêmement singulier», insiste Ashok Adicéam, le commissaire d’exposition. Le vernissage a lieu ce soir à partir de 18h.


Demain, les rendez-vous hebdomadaires du vendredi continueront d’accueillir la crème de la scène artistique d’aujourd’hui avec Claude Lévêque. Cet artiste engagé à l’imagerie narrative forte avait marqué les esprits avec «My Way» au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris en 1996 et «Le Grand Soir» au Pavillon français à la Biennale de Venise en 2009. Demain, il abordera dans sa conférence «Nous voulons en finir avec ce monde irréel», de 18h à 20h, «fin de l’utopie», «révolution poétique», mais aussi ses voyages et son engagement auprès de la jeunesse. •

SLJ