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Interview : Valérie Lemercier se met à nu PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 14 Janvier 2013 10:36

Dans «Main dans la main» de Valérie Donzelli, Valérie Lemercier a accepté pour la première fois de jouer nue. Mais c’est pour «Escale» de TV7 qu’elle s’est mise à nu. Notre confrère de la chaîne bordelaise Patrick Le Gac a en effet été le seul à décrocher un entretien en face à face avec la comédienne lors de son passage à Bordeaux en décembre dernier. Une interview aussi drôle que touchante. Extraits.



Valérie Donzelli a écrit ce film quasiment pour vous, pour votre personnage. On se sent une certaine responsabilité ?

Oui, j’avais peur de la décevoir, mais en même temps, j’arrivais sans savoir ce qu’elle voulait et heureusement qu’elle était là. Mais comme je connaissais l’équipe depuis longtemps, souvent on se protège sur un plateau et là, même si je joue un personnage qui se protège dans le film, je me suis, moi, Valérie, plus abandonnée que d’habitude. Habituellement je joue des personnages plus loin de moi mais, là, le personnage d’Hélène Marchal me ressemble par certains côtés. Je suis moins mélancolique, mais le côté réservé, pudique, peut-être un peu mystérieux… Enfin, je me dis que je suis mystérieuse – je m’écoute parler… (sourire)



On peut confirmer ! Et puis elle s’est souvenue que vous êtes une grande fan de danse…

Oui, j’adore la danse, depuis pas si longtemps – j’ai commencé à danser à 28 ans ce qui est bien trop tard pour faire de la danse son métier, mais j’aime comme spectatrice, et à mon petit niveau j’aime danser. Et la première fois que j’ai rencontré Valérie, je jouais aux Folies-Bergères mon spectacle, ils sont venus à 15 sur trois scooters, une bande que j’ai appelée la «Bande des cheveux gras» (parce que les garçons étaient les premiers à ne pas se laver les cheveux pour avoir un peu de “matière” – maintenant ça se fait avec des produits mais…). Et je me souviens de Valérie dansant toute la nuit avec détermination.


Vous regardiez «L’Âge heureux» étant petite ? C’était votre feuilleton ?
C’était le rêve : j’aimais cette histoire, j’aimais le petit bus qu’elle prenait pour aller à l’Opéra, c’était Pierre Mondy qui jouait le directeur… C’est toute une époque… Il y avait un côté libre, ça me faisait rêver comme ça a dû faire rêver des millions de petites filles à l’époque. Quand je suis arrivée à Paris à 18 ans, j’habitais à côté de l’Opéra Garnier, et même si je me destinais déjà à être actrice, pour moi, l’opéra c’était un lieu de rêve.



Parlons un peu de «100% Cachemire», votre futur film. Comme vous êtes très perfectionniste, vous disiez «j’aimerais réussir un film parfait». Vous pensez vous en approcher ?
Je pense, là, qu’il est meilleur que les autres que j’ai réalisés – enfin c’est pas très difficile (sourire) – mais j’ai essayé de mettre un peu mon pot sur la table, comme on dit. C’était un peu plus engageant que les films précédents. Mais c’est la timidité : j’ai d’abord écrit un film sur une histoire de Guitry, ensuite un film avec ma sœur, ensuite avec ma meilleure amie… Celui-là je l’ai écrit toute seule, et je suis un peu moins cachée que d’habitude. Donc si c’est pas bien, là, je ne peux en vouloir à personne. 

Sortie prévue dans un an.

Vous dites être une actrice «docile» sur les plateaux. Quelle réalisatrice êtes-vous ?

Le contraire ! «Goebbels», m’a appelé quand même Gilles Lellouche sur mon tournage (sourire) ! Je suis très à cheval sur le texte, je déteste l’improvisation. Un tournage, c’est la guerre, avec 30 plans à tourner dans la journée alors je pense que c’est pas le moment pour improviser : je veux qu’on joue comme je veux qu’on joue, qu’on dise le texte que j’ai écrit, parce que chaque mot a son importance. J’aime les mots, les dialogues, j’y passe du temps, je les peaufine, alors je ne veux pas qu’on massacre ces choses fragiles. •


L’intégralité de l’interview, à voir sur TV7 pendant une semaine en multidiffusion et sur www.tv7.com

Photo : Valérie Lemercier incarne dans «Main dans la main» la directrice de l’école de danse de l’Opéra de Paris, qui tombe irrésistiblement amoureuse de Jérémie Elkaïm, qui joue un miroitier de province bien plus jeune qu’elle. Pourtant, ils deviennent vite inséparables. © Wild Bunch Distribution

 

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