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Les Frères Taloche, une blague belge qui tient la durée PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 15 Janvier 2013 10:00

Les histoires les plus courtes sont les meilleures? Pas dans le cas des Frères Taloche, qui viennent ce soir au Fémina fêter leurs 20 ans de pitreries et de blagues belges. Entretien avec Vincent Taloche, le plus jeune frère du duo.



Vingt ans déjà que votre duo, rendu célèbre par la parodie de «J’ai encore rêvé d’elle» du duo Il était une fois, court la Francophonie. Comment fait-on pour durer aussi longtemps?

C’est une très bonne question! Mais qu’on ne se pose jamais, et c’est peut-être pour ça qu’on est toujours là (rires). En vingt ans, on ne s’est jamais arrêté, il n’y a pas eu un mois de creux, entre les tournées et la création. Disons aussi qu’on n’a jamais été d’énormes stars, en tout cas, on n’a jamais été surmédiatisés. Ce qui nous a permis d’éviter les effets de mode et de nous renouveler sans nous reposer sur nos lauriers. Et puis, il y a le fait qu’on ait monté notre propre société de production: on travaille comme des artisans, avec une grande liberté.



Votre spectacle des 20 ans est un florilège de vos meilleurs sketchs. Lequel préférez-vous rejouer?

Oui, on est allé piocher dans notre répertoire, avec des sketchs qu’on n’avait pas rejoués depuis 17-18 ans! Et c’est un vrai plaisir de les rejouer aujourd’hui. Mon préféré à reprendre vient du dernier spectacle: c’est « L’Enterrement ». J’adore le jouer! Il n’y a pas un soir où je ne trouve pas une nouvelle chose à faire! 
C’est le fou rire garanti avec Bruno…



Y a-t-il des sketchs inédits?

Oui, trois. Il y en a un qui nous trottait dans la tête depuis très longtemps et pour lequel on n’avait jamais trouvé le bon angle, c’est «La Salle d’attente». 
On a fini par le placer dans un cabinet vétérinaire, à la façon burlesque, quasi sans parole. Il y a aussi «Les nouvelles technologies», où on s’amuse des nouvelles modes, la 3D, les iPads… Enfin, un dernier qu’on joue en bord de scène, très près du public: «Les Anecdotes», construit à partir de tous ces petits moments où des gens nous ont reconnus dans la rue. Celui-là, on s’est beaucoup amusé à l’écrire!

En vingt ans, vous êtes restés très fidèles à votre style très visuel, finalement…

C’est vrai. Enfin, dans l’univers des Taloche, notre principal atout, c’est le visuel, le burlesque. Mais ça ne se résume pas à ça. Il y en a avec beaucoup de texte, comme «Le Poème» ou «L’École de braquage». Mais on est tout de même un peu à l’opposé du rire à la mode, le stand up. Parce que ce qui continue à nous faire rire, ce sont les Monty Python, De Funès, Pierre Richard… Étonnamment, il y a très peu de gens à perpétuer cette tradition du visuel. Il y a eu Courtemanche, Shirley et Dino… Mais, dans un sens, ça nous arrange! (rires)



Jamais vous n’avez été tenté(s) de la jouer solo ?

Si, bien sûr, on l’a imaginé, on en a parlé plusieurs fois ensemble. On s’est toujours dit que si l’un d’entre nous avait une proposition, il n’y aurait aucun problème… en donnant la priorité au duo. Et comme on a la chance qu’il tourne vraiment bien, sans relâche… Alors on a fait quelques bricoles chacun de notre côté, mais assez peu, finalement. Même notre dernière expérience hors de nos spectacles, on nous a pris en duo: on a joué les serviteurs de Catherine Deneuve, la Reine Cordelia, dans le dernier «Astérix»! •

Recueilli par SLJ 


Photo : Bruno et Vincent Taloche, la belle aventure de deux clowns inséparables depuis 20 ans. © Dyod

 

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