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Lilly Wood & The Prick, toujours prêts à en découdre PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 15 Janvier 2013 09:00

Ils ne seront par ici que dans un mois, mais étant donné que les places partent comme des petits pains pour leur date du 15 février au Krakatoa de Mérignac, autant vous en parler tout de suite: les Lilly Wood & The Prick sont de retour, et en pleine forme! Rencontre lors de leur tournée promo, en décembre dernier.



Rien qu’à voir leur tournée promo, on se dit que le succès ne leur est pas monté à la tête et qu’ils continuent à ne pas marcher dans les clous du show-business. Pas de grand raout presse, non: juste une soirée avec les fans, au Catering, le bar à bagels de la place Fernand-Laffargue. Au menu, causette libre sur fond de musiques qu’ils aiment. Un point c’est tout. «Ça correspond à ce qu’on est, je crois», explique Nili la chanteuse, toujours le sourire aux lèvres. «Une jolie façon de faire de la promo, qui nous ressemble, en privilégiant le lien avec ceux qui aiment ce qu’on fait. Parce que c’est vrai que c’est souvent beaucoup plus difficile d’aller à leur rencontre après les concerts.» La promo, presque une promenade de santé avant la tournée qui démarre en 2013 avec plus de 30 dates au programme, déjà, avant les festivals d’été.


Symptôme de ce besoin irrépressible de garder ce lien avec le public, Nili est constamment sur Facebook à balancer des photos et des messages. «Salut Bordeeeeeaaaaaauuuuux !!!! On se voit à 20h30 au Catering !??» poste-t-elle pendant l’interview. Et les commentaires pleuvent en retour – on sent l’impatience de les revoir. Surtout depuis que le duo a sorti le successeur de leur premier effort «Invincible Friends», «The Fight» (“le combat”, Cinq7), porté par deux singles toujours aussi efficaces, «Middle Of The Night» et son obsédant refrain discoïde, et la jolie ballade folk «Where I Want To Be (California)». 



Propulsés dans le grand bain

Côté musique et inspirations, rien de véritablement différent, on reste dans la veine pure pop à forte teneur en folk arrosée de subtiles touches d’electro. «C’est une suite logique mais, ce qui a changé, c’est qu’on s’est améliorés, sourit Benjamin, le musicien. Il y a donc moins ce côté enfantin, bricolé, et le fait d’utiliser une vraie batterie donne un son plus organique.»


Et toujours des textes en anglais, la seconde langue maternelle de Nili, née à Tel Aviv. «On est deux personnes assez différentes, mais on partage la même sensibilité. Une sorte de nostalgie du passé immédiat, comme si notre jeunesse avait passé trop vite», soupire Nili. «On ne fait pas une musique triste, tempère Benjamin, mais c’est vrai que cette peur de vieillir peut se ressentir dans le son comme dans les textes.» Étonnant constat quand on sait qu’à eux deux, ils dépassent à peine les 50 piges... 


Mais il faut reconnaître que le duo a été propulsé dans le grand bain à vitesse grand V. Repérés en 2009 par Pierre Guimard – qui est devenu leur producteur et leur bassiste sur les tournées –, ils sortaient mi-2010 leur premier album, récompensé aussitôt, début 2011 par la Victoire de la musique, celle de la Révélation du public. La plus belle? «C’est sûr! Le fait que ce soient les gens qui nous aient choisi, ça nous a énormément touchés», se souvient Nili «Avant même de penser Victoire, on était à des milliers de kilomètres de penser sortir un album quand on s’est rencontrés, Nili et moi. La Victoire, ça a été une vraie surprise!»


Avec un «The Fight» dont les ventes sont au beau fixe, trois dates parisiennes complètes (La Cigale et Le Trianon) ou presque (L’Olympia, pour leur 2e passage déjà !), le duo s’engage certes dans un combat, celui du difficile cap du 2e album. Mais, semble-t-il, un combat gagné d’avance... • 


Sébastien Le Jeune


Début d’année musclé au Krakatoa

L’année 2013 du Kraka démarre, comme on pouvait s’y attendre, avec une programmation toujours très portée sur le rock – au sens large. Le sludge post-metal des Suédois de Cult of Luna (le 25/01), les nettement plus groovy Britanniques de The Heavy pour les Nuits de l’Alligator (5/02), les petits Belges à fort caractère de Balthazar, au 2e album, «Rats», encore plus chamber folk que le précédent (16/03), une autre Belge, An Pierlé, en tournée piano solo avec sa pop fragile (21/03), ou encore nos bons vieux kepons 20 ans d’âge Les Sales Majestés (4/04). Sans oublier toute la team Talitres, le label bordelais qui viendra souffler ses 20 bougies dans la salle mérignacaise avec en têtes d’affiche Julien Pras et Troy Von Balthazar – Monsieur Chokebore ! (22/03)
Mais les autres versants des musiques actuelles ont aussi leur place : la chanson de Tété (11/04), le reggae d’Alpha Blondy (5/04), la trance world acoustique d’Hilight Tribe (26/04) et même de l’electro qui tabasse : «Rave Age», le nouveau live de Vitalic (photo), aux lights qui en met plein les mirettes (9/02). www.krakatoa.org

Photo : Nili et Benjamin, alias Lilly Wood & The Prick, défendent à mains nus (ou presque) leur 2e album, «The Fight» © Mark Maggiori

Photo 2: Vitalic, "Rave Age Tour 2013" © Vincent Arbelet


 

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