Une ribambelle de nouveaux accrochages vont être proposés dans ces prochains jours sur l’agglo. Petit tour d’horizon.

Le premier événement majeur du week-end a lieu ce vendredi soir, à 18h30, avec le vernissage de la rétrospective Babou (1946-2005) au Frac Aquitaine. Intitulée «Chromoscopie d’iconophile», c’est la première grande exposition consacrée à ce peintre affilié dans les années 1970 au mouvement de la figuration narrative. L’artiste – Christian Baboulène de son vrai nom – a étudié à l’école des Beaux-arts de Bordeaux à la fin des années 1960, et c’est un familier que le Frac a choisi de confier le commissariat artistique : l’artiste Mathieu Mercier, qui l’avait connu lors de ses études aux Beaux-arts de Bourges où Babou enseignait. Mercier sera présent ce soir mais aussi demain pour une rencontre autour de l’exposition, à partir de 15h30.


À noter, cette exposition sera l’une des étapes du Bus de l’art contemporain, au départ du Kiosque culture dimanche à 14h30 (5€, infos et réservations au 05 56 79 39 56). Un bus qui passera aussi au «group show» chez Anne-Laure Jalouneix, à l’expo d’Hautefeuille chez Arrêt sur l’image, et voir comment Sara Campo a bousculé l’Espace 29 avec ses «Émergences». 


Autre grand événement – double événement même, du côté du musée de la Création franche de Bègles. Ce vendredi soir a lieu le vernissage de deux expositions personnelles, celles du Grenoblois Patrick Gimel, un coutumier des très petits formats, et de la Brésilienne Marilena Pelosi et ses toiles fantasmagoriques.
Et, dès lundi (vernissage à 19h), le musée mettra les voiles pour la première étape de «l’Itinérance d’une collection insoumise», du 4 au 14 février au BT20 des Terres-Neuves. Une centaine d’œuvres de la collection du musée béglais dans une scénographie inédite, signée par des élèves de Master médiation de l’architecture et du patrimoine à Bordeaux III.


Enfin, demain samedi à 11h sur l’esplanade Charles-de-Gaulle de Bruges, on vernira «Encore une victoire de canard» de l’asso Madame Toulmonde. En tout, 19 graphistes dont les oeuvres, qui imaginent à quoi ressemble la ménagère de moins de 50 ans aujourd’hui, seront disséminées dans les commerces de la ville et à voir jusqu’au 8 février. •

Photo :© Collection Frac Aquitaine / Patrick Gimel