Photographie: Denis Darzacq, sans trucage |
![]() |
![]() |
![]() |
Lundi, 18 Février 2013 08:00 |
Après le succès public rencontré l’an dernier par les expositions Martin Parr et Helmut Newton (10 000 visiteurs rien que pour ce dernier !), la Ville de Mérignac réaffirme sa volonté de faire de sa Vieille Église le premier lieu dédié à la photographie contemporaine sur l’agglomération en donnant à voir cette fois-ci des travaux très personnels de Denis Darzacq. Lauréat en 2012 du prestigieux Prix Niépce qui fait autorité dans le domaine depuis sa création en 1955, ce sont 42 clichés réalisés entre 1998 et 2011 par cet ancien photographe de presse né en 1951, diplômé de l’École nationale des Arts décoratifs de Paris en 1986, qui sont accrochés jusqu’au 4 mai sur les murs de la Vieille Église. Du caractère Des corps pas “photoshopés” Le travail intitulé «La Chute» est né en 2005 après avoir répondu à une commande sur ce thème pour l’hebdomadaire «Télérama». La France sortait juste de la crise des banlieues. L’idée lui est venue de donner un prolongement à cette figure de la chute en sollicitant de jeunes danseurs de rue, en utilisant leur savoir-faire. «J’ai inventé ces images avec eux. Pour les prises de vues, ils ont adopté des postures arrogantes, ont eu des gestes inappropriés évoquant par leurs corps et leurs présences dans l’espace des villes une forme de révolte contre la société», précise-t-il. Des actions sans qualité Camille Carrau «Au centre», visible jusqu’au 4 mai, entrée libre du mardi au dimanche de 14h à 19h. Rencontre avec Denis Darzacq autour de son parcours en images, sur réservation au 05 56 18 88 62. Photo : Mais comment fait-il? Très peu adepte des trucages informatiques, Darzacq s’est imposé comme le spécialiste des corps en apesanteur. Succession de clichés «flottants» de clients dans des rayons de grandes surfaces, la série «Hyper» questionne nos réflexes consuméristes. © Deins Darzacq |