Lundi, 18 Février 2013 11:00 |
«Lors de ma première naissance, je n’étais pas là. Mon corps est venu au monde le 26 juillet 1937 à Bordeaux. Ma seconde naissance, elle, est en pleine mémoire. Une nuit, j’ai été arrêté par des hommes armés qui entouraient mon lit.» C’était en 1943, année où Boris Cyrulnik échappera par miracle à la déportation.
Un traumatisme profond sur lequel il revient dans «Sauve-toi, la vie t’appelle» (Odile Jacob), qui éclaire d’un jour nouveau le travail du psychiatre apôtre de la résilience. Il sera ce soir dès 18h à la librairie Mollat.
Photo : © Odile Jacob |