Constance, bombe trash, dès jeudi au Trianon |
Mardi, 12 Mars 2013 07:00 |
Après avoir triomphé – le mot est faible – à la Comédie de Paris, Constance débarque jeudi et pour trois soirs au Trianon avec «Les mères de famille se cachent pour mourir» coécrit avec Jérémy Ferrari. Une galerie de femmes qui détone!
Interview. Dans ce second spectacle, on retrouvera deux têtes connues du premier («Je suis une princesse, bordel !»): Mlle Kresselle, la prof de musique et son ode au goéland, et l’inénarrable Mylène, pauvre paumée borgne au gimmick «voilo voilo», un bijou d’humour très visuel qui n’est pas sans évoquer le Coluche des débuts. Mais on y verra aussi toute une panoplie de personnages qui, pour certaines, ont marqué de leur empreinte l’émission de Ruquier «On ne demande qu’à en rire», qu’elle a quittée l’an dernier: la mère de famille BCBG aussi ignoble que débordée, la psychothérapeute amoureuse de son ver solitaire, la femme au foyer qui vit «Les Feux de l’amour avec son balai. Ou l’infirmière chargée de la sensibilisation à la sexualité dans les collèges («Les filles, pour votre première fois, une seule question à vous poser: êtes-vous prête? êtes-vous bien épilée?»), à qui l’on doit cette maxime culte: «Une fille, c’est comme une couette, ça reste froide et plate si elle n’est pas correctement fourrée.» Bref, à chaque fois, cette fausse candide y va (très) fort. Entretien avant son 1er passage à Bordeaux. C’est un deuxième spectacle, un cap. En quoi diffère-t-il du premier?
Certains sketches sont quand même très cruels…
Quel genre de personnes ont pu vous influencer pour que vous vous forgiez cet humour? C’est bien à vous qu’on doit cette phrase, «Faire rire c’est pas réservé aux moches»?
N’avez-vous pas peur d’aller trop loin parfois?
L’an dernier, vous avez quitté l’émission de Ruquier après ce que certains ont décrit comme un bide (elle jouait une chroniqueuse de «Mortes & Travaux» commentant un défilé de mode au Père-Lachaise, ndlr). Vous, vous disiez que vous ne vous y sentiez plus à votre place... Recueilli par Sébastien Le Jeune De jeudi à samedi au Trianon, à 20h30, 28€. Tél. 05 56 48 26 26 ou www.theatre-letrianon.com. Photo : © Nathalie Nicoloff |