Grâce à l’Opéra de Bordeaux et l’ONBA, les campus vont vibrer une semaine durant (et même plus) au son du classique. Au menu, expo et concerts de haut vol.
 En effet, dès aujourd’hui et jusqu’à jeudi, le mini-festival itinérant ira d’amphi en amphi avec des programmes d’excellente qualité que les mélomanes auront pu voir (en payant) en formule Concert en balade ou Midi musical au Grand-Théâtre ou à l’Auditorium précédemment.


Pas de programme a minima, donc. En ouverture ce soir, à 19h dans l’amphi Kasler de Bordeaux I, mais également en clôture, jeudi à 19h à l’Inseec, on pourra voir le Quintette de cuivres de l’ONBA avec un panorama passionnant d’oeuvres pour trompette, cor, trombone et tuba.

Demain, à 12h dans le hall de Sciences Po Bordeaux, le programme intitulé «Ces instruments dont on ne parle jamais et pourtant !» est un immanquable des solistes de l’ONBA, où flûte, piccolo, clarinette, tuba, basson et contrebasson s’en donnent à coeur joie.

Demain toujours, mais à 19h dans l’amphi 700 de Bordeaux III, un autre quartet de chambre, qui mettra en lumière le rôle croissant du hautbois et du cor anglais, du XVIIIe au XXe siècle, «de Vivaldi à Britten».

Enfin, jeudi à 12h, l’amphi Lajugie de Bordeaux IV accueillera un trio harpe-flûtes-guitare accompagné par la soprane Sharon Coste-Poras pour «Quand la musique traditionnelle rencontre la musique classique», qui balaie large, de Falla à Stravinsky en passant par Piazzolla, ou encore les fameuses «Folksongs» de Britten.


Chaque concert sera suivi d’un cocktail et d’un temps d’échange avec les musiciens. Le dispositif est complété par une exposition autour des musiciens de l’Orchestre, à voir à Bordeaux IV, et d’une offre Opéra Crous spéciale Auditorium, pour voir le concert du 25 avril le pianiste Andreï Korobenikov donner avec l’ONBA trois belles pièces de Prokofiev, Debussy («Prélude à l’après-midi d’un faune») et Stravinsky («L’Oiseau de Feu»). • SLJ



Photo : Les vents – cors, trompettes, tuba, flûtes, hautbois... – sont particulièrement à l’honneur cette année. © Gaëlle Hamalian-Testud