Trans'Formes: le Conservatoire dans le grand bain créatif |
Jeudi, 11 Avril 2013 09:00 |
Samedi, Trans’formes, la biennale du Conservatoire Jacques-Thibaud démarrera par un événement hors du commun : après plusieurs années au CAPC, la Nuit de la création investit la piscine Galin vidée et changée en vaste scène ! Les toutes dernières places sont à réserver d’urgence ! «Ça répète partout, dans les salles, les halls, ça n’arrête pas !» Pas peu fier, Jean-Luc Portelli. L’enthousiasme en bandoulière, le directeur du Conservatoire est intarissable dès qu’il s’agit de défendre la biennale Trans’Formes. Et on le comprend, tant la manifestation représente un point haut, le couronnement de deux années d’effort et de recherche pour ses élèves. «Derrière ce nom, il y a l’idée de transdisciplinarité, de connexion entre toutes les formes du spectacle vivant. Cette démarche s’inscrit dans le prolongement des Scènes publiques du Conservatoire: non seulement les élèves apprennent des savoir-faire, mais ils les mettent en représentation. Chacun de ces événements sont autant de moments de transformation de ces artistes et, avec Trans’Formes, on a la volonté d’être à la pointe de la création et de la formation des artistes de demain.» «Une oeuvre dans l’oeuvre»
Entendre par là qu’on aura vraiment droit à une piscine telle qu’on ne l’a jamais vue, pour faire de ces représentations au milieu d’un public debout, en liberté, «une oeuvre dans l’oeuvre». Portelli lui-même dirigera, par exemple, un ensemble de 30 violoncelles autour d’une oeuvre de Jaffrenou... au fond du petit bassin! Autre sommet, un solo de danse exécuté en haut du tremplin de 5 mètres. Le directeur n’en livrera pas plus pour préserver l’effet de surprise, mais on sait que la teneur du tout sera très contemporaine, tant côté danse que côté musique et électroacoustique, où Cage et Carter côtoieront des créations des classes electro et composition. Grande maison comme à la maison
Là, on verra le classique, le théâtre et la danse classique pointer le bout de leur nez, en plus du contemporain, au fil des cinq parcours fléchés au choix. «C’est vraiment une expérience comme on n’en voit nulle part ailleurs, insiste Jean-Luc Portelli. J’espère qu’un jour on nous piquera l’idée !» • Sébastien Le Jeune La Nuit de la création, samedi à 20h (COMPLET) et à 22h30 (dernières places), gratuit sur réservation au 05 56 33 94 56 (répondeur) ou via www.bordeaux.fr, où l’on trouvera aussi tous les détails des horaires et parcours de Trans’Formes, de lundi à mercredi. Photo : Samedi, en l’espace de deux heures, ce sont quelque 30 créations qui seront données à la piscine Galin. © Richard Nourry |