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¡ Viva la Revolución ! PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 18 Avril 2013 07:00

Annoncée il y a déjà un an, «1789, les Amants de la Bastille», dernière grosse production du duo Dove Attia-Albert Cohen, arrive enfin ce soir à la Patinoire. Portées par des critiques plutôt positives et un très bon bouche à oreille, ses 6 représentations affichent déjà quasi complet. Avis aux amateurs !


En tout cas, il faudra faire vite pour les dernières places à prendre sur les deux soirées à venir et les deux séances du samedi – c’est un peu plus à l’aise du côté de celles du dimanche.


Un succès tendant à montrer que, même si l’âge d’or des comédies musicales est révolu, le format peut encore séduire, pourvu que la qualité soit au rendez-vous et que la thématique trouve un écho auprès du public – ce qui n’a pas été le cas du «Adam & Eve» d’Obispo qui n’a pas décollé du Palais des Sports parisien, la production ayant jugé trop risqué, trop onéreux dans le contexte économique actuel de faire tourner cette lourde machinerie en province.


Les producteurs Cohen et Attia, qui signent là leur 7e spectacle depuis «Les 10 Commandements» (énorme succès signé... Obispo), ont mis le paquet pour, déjà, occuper cet espace complexe à exploiter qu’est le Palais des Sports. Effets visuels, chorégraphies soignées signées par un maître du genre, Giuliano Peparini, passé par le Cirque du Soleil, casting sans star mais de bonne tenue (on se souvient que c’est «Le Roi Soleil» de Dove et Attia qui avait lancé les carrières d’Emmanuel Moire et Christophe Mae), musique pop rehaussée de rythmes urbains et d’electro ­– dont la majorité des commentateurs s’accordent à dire qu’elle rend nettement mieux sur scène que sur le CD.


Bref, avec «1789», la paire aurait trouvé le juste dosage d’ingrédients pour séduire public et critique. C’est tout juste si l’on trouve quelques fines bouches pour regretter les dialogues parfois un peu caricaturaux et les quelques libertés prises avec l’Histoire avec un grand H. Mais même le difficile François Delétraz du «Figaro» a été pour le coup beau joueur : «Telles sont les lois du divertissement, et personne ne s’en plaindra sauf si la fiction supplante un jour la vérité historique dans l’esprit du public»... Promis, en sortant, on ressort les bouquins d’histoire. • 


Sébastien Le Jeune


Ce jeudi soir et vendredi à 20h30, samedi à 15h et 21h, dimanche à 14h et 19h, 39-75€. Tél. 05 56 48 26 26.

Photo : «1789, les Amants de la Bastille», 2h30 de romance historique qui en mettent plein les yeux © Gautier Pallancher

 

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