Danse: Nippon, ni mauvais |
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Lundi, 22 Avril 2013 16:00 |
En japonais, «Tobari» désigne un voile qui sépare deux espaces mais aussi le passage du jour à la nuit. Par-delà le bien et le mal, comme en conversation avec des forces invisibles, les huit danseurs de la Cie Sankaï Juku se changent en «créatures du milieu», «entre féminin et masculin», dans cette pièce philosophique où la grâce le dispute au déchainement, «comme si dans un flux inépuisable» dit le sous-titre. Un sacré événement que la venue de la compagnie nippone, dès demain et jusqu’à jeudi, au TnBA, grâce à un partenariat avec l’Opéra de Bordeaux. Très rare à l’étranger, la troupe (exclusivement masculine) du chorégraphe Ushio Amagatsu, fer de lance de 2e génération des créateurs de la danse butô, donne certainement là l’un de ses spectacles les plus expressionnistes, passionnés, exaltés. Demain à 20h30, mercredi et jeudi à 19h30, 7-25€. Photo : © Sankaï Juku |