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Expos: Nature ou culture ? PDF Imprimer Envoyer
Vendredi, 17 Mai 2013 14:00

Ville ou campagne ? Pourquoi choisir ? Au Jardin botanique (et au Crystal Palace), l’art grimpe aux arbres, tandis qu’à Cortex Athletico, Garait-Leavenworth offre une immersion spectaculaire dans la ville tentaculaire de Los Angeles. 


«Le projet de “Commissariat pour un arbre” est né d’une commande privée, explique Mathieu Mercier : je devais intervenir vite et de manière légère dans une rue où se trouvait un arbre. Les nichoirs permettent d’aborder plusieurs approches, esthétiques, sculpturales, architecturales, environnementales, écologiques… L’intéressant, c’est que, quelle que soit la référence, elle est tout de suite dépassée par le fait qu’elle s’adresse aux oiseaux.»


Chaque édition redémarre avec les nichoirs présentés l’année précédente auxquels s’ajoutent de nouvelles propositions. 90 artistes sont au générique à Bordeaux: 74 nichoirs sont montrés à partir ce soir au Jardin botanique, dans des arbres comme il se doit (vernissage à 18h), les 16 autres, plus fragiles, sont déjà exposés au Crystal Palace, place du Parlement. Autant d’«autoportraits des artistes», pour reprendre les mots de Mercier, qui s’offrent au regard des promeneurs sans autorité, avec légèreté et beaucoup de poésie.


À Cortex Athletico, Nicolas Garait-Leavenworth montre jusqu’au 25 mai un ensemble conséquent d’œuvres variées qu’il a le don de savoir combiner sous la forme d’un tout. Il présente trois recherches : New York, Jean Seberg, et Los Angeles où son approche est celle d’un collectionneur qui a rassemblé quantité de documents sous forme de vaste installation murale. Loin d’être anthropologique, sa démarche propose plutôt une sorte de “psycho-géographie” de LA à travers l’urbanisme, l’architecture, les questions de genre, l’homosexualité, la pornographie, la délinquance… Un point de vue éminemment subjectif qui lève le voile sur la ville, ses excès, ses promesses, comme si Los Angeles rêvait de Los Angeles.•

Camille Carrau

Photo : Chez Cortex, Nicolas Garait-Leavenworth propose une sorte de “psycho-géographie» de LA. © Cortex Athletico

 

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