Le Casino, machine à fous |
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Mardi, 10 Septembre 2013 08:00 |
Des fous chantants, des fous d’humour, des fous de danse et de théâtre, ils sont tous là au rendez-vous de la nouvelle saison d’un Casino-Théâtre Barrière démontrant une fois encore qu’il est bien plus qu’une simple salle de jeux. Et ça finit par se savoir, à force de persévérance : à l’aube de sa 13e saison, le Casino continue d’établir plus avant sa place dans le paysage culturel bordelais : l’an dernier encore, malgré la crise, la fréquentation du lieu a fait un bond de 10% et quelque 25 spectacles sur la cinquantaine proposée ont été donnés à guichet fermé. «Le public a vraiment encore plus répondu présent, confirme Cécile Trouche, la programmatrice. Il sait maintenant que nous proposons du spectacle de qualité dans de nombreux domaines.»
L’humour, un moteur Côté découvertes, un regard sur le programme s’impose mais on peut d’ores et déjà conseiller de se dépêcher pour le premier trimestre : l’étonnant Artus et son «De A à S» le 17/10, Ben, le chroniqueur de la «Matinale» d’Inter, le 2/11, et aussi le duo révélé par «On ne demande qu’à en rire» de Ruquier, Garnier et Sentou dans un grand exercice de n’importe quoi, le 10/12. Enfin, toujours resté fidèle dans son soutien aux talents locaux, le Casino recevra cette saison les pointures de l’humour vocal d’ici : le Barber Shop Quartet ce 28 septembre, et les Frères Brothers, dont le nouveau spectacle bénéficiera d’une résidence au Théâtre avant la représentation du 11 avril. La variété au rendez-vous Et il y a de quoi piocher dans les autres genres : la diva jazz Madeleine Peyroux en mai, l’Ensemble orchestral Molto Assaï dans un programme mi-classique mi-jazz au profit de la Fondation pour la recherche médical (le 6/11), de la danse, classique avec le retour en février du Gala d’étoiles d’Alexandra Cardinale, hip hop/contemporaine avec le «Boxe Boxe» de Mourad Merzouki présenté en mai en partenariat avec l’Opéra de Bordeaux. Autre partenariat fructueux, celui avec Novart, auquel le Casino contribue avec son coup de coeur «Dernières nouvelles de Frau Major», ou la vie de Bashung dans un hommage “All Stars” (Yan Péchin son fidèle guitariste, Kent...). C’est fou, non ? • Sébastien Le Jeune Photo : Les énormes têtes d’affiche comme Mathieu Madénian en novembre ou Christophe en mai ne doivent pas éclipser une saison riche en découvertes. © Anthony Dorfmann / Lucie Belavicque |