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À Pessac, une nuit comme c’est pas permis PDF Imprimer Envoyer
Vendredi, 20 Septembre 2013 07:00

Comme chaque année depuis cinq ans maintenant, la ville de Pessac commence ce soir sa saison en fanfare avec sa Nuit défendue. Pas moins de 27 compagnies et artistes alignés jusqu’à l’aube, suffisamment pour ravir tous les publics. Un peu à l’image d’une saison culturelle très ouverte.


Des arts de la piste, du théâtre d’objets, de la danse, des performances, des concerts, des films d’horreur (!), des marionnettes, des expos, des installations, des arts numériques, des lectures musicales, des projections – ouf ! N’en jetez plus ! La Nuit défendue, c’est tout ça et plus encore, à découvrir au fil d’une nuit pleine de surprises. Ce soir, à partir de 20h et jusqu’au petit déj’ servi aux plus vaillants à 5h du matin, tous les sens seront en éveil à la médiathèque Jacques-Ellul et dans le parc de Camponac.


«C’est un événement unique dans l’agglo, précise Thierry Créteur, le directeur de la Culture à la Ville de Pessac. On s’est inspiré des Nuits blanches parisiennes pour proposer des formes courtes (20 à 30 minutes, inhabituelles, qu’on ne peut pas proposer pendant le reste de la saison.» La manifestation grandissant pour atteindre 5 000 personnes lors de l’édition 2012, il a vite fallu occuper le parc voisin pour soulager une médiathèque devenue trop exiguë. 


Et c’est ainsi que cette année, la Nuit défendue se fait fort d’accueillir une grande tête d’affiche : les Grenoblois de la Cie Yoann Bourgeois et son «Cavale», spectaculaire chorégraphie circassienne en duo jouant sans cesse de la gravité. Autres invités venus de loin, les Toulousains de Blizzard Concept et leurs “jongleries assistées par aérateurs” au nom évocateur d’«Opéra pour sèche-cheveux», et les Rennais de la Cie Aïe Aïe Aïe qui ont réussi avec «Ma biche et mon lapin» à trousser un excellent vaudeville muet avec des bibelots.


Le mieux ? Arriver tôt

Tout le reste est assuré par les “forces vives” de Pessac : institutions comme le ciné Jean-Eustache, les bibliothèques ou l’Artothèque, artistes locaux tels les Cies Traces/Raphaëlle Delaunay ou Bal/Jeanne Mordoj pour la danse, le Lab 212 pour les arts numériques, des groupes comme les Wackies et Drink Me, ou encore l’Atelier de mécanique générale contemporaine avec une création jeune public, «Drôles de zozios (titre provisoire)», mêlant marionnettes et chants sur des textes du conteur Pépito Matéo. Bref, du familial au sens large puisqu’il y en aura même pour les tout petits à partir de 8 mois avec «Marabout bout de ficelle» de la Cie Les Cailloux sauvages. Tandis qu’à l’autre bout du spectre, si on ose dire, deux films d’horreur et d’épouvante (dont l’excellent «Machine Girl» d’Iguchi) seront réservés aux 16 ans et plus. 


Une mobilisation générale, donc, pas étrangère au succès remporté par la manifestation. Un conseil, donc : pour profiter au mieux de toute la programmation, mieux vaut arriver tôt, surtout les familles qui ne voudront pas rester toute la nuit. Dès 19h30-20h, on prendra connaissance des heures de passage et concocter son programme avant que les premiers spectacles à petites jauges soient complets.



Mise en bouche

Cette étonnante mise en bouche permettra aussi à bon nombre de visiteurs de découvrir une saison riche de quelque 147 propositions – «soit une tous les 2,5 jours !» ajoute Thierry Créteur. Avec une même ligne directrice : faire fi de l’absence de grande salle sur la commune en investissant l’espace et les lieux publics sur des thématiques fédératrices. Prochain grand rendez-vous : les Vibrations urbaines, du 18 au 27 octobre. • 


Sébastien Le Jeune

Tram B Camponac, gratuit. www.pessac.fr

Photo : Les facéties de Blizzard Concept qui jongle avec l’aide de sèche-cheveux. © DR

 

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