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Vivants, les Zombie Zombie PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 23 Septembre 2013 08:00

Un seul concert à l’affiche, ce soir, mais quel plateau signé Allez les filles ! 
D’un côté, Fuzz, le nouveau projet lo-fi trash de Ty Segall pour une de ses cinq dates en France seulement, de l’autre les déjà cultes Zombie Zombie de retour avec un album flamboyant.


Prenez deux amoureux de synthés vintage : l’un, Étienne Jaumet, saxophoniste et bidouilleur génial désormais en solo après les aventures Flop ou Married Monk ; l’autre, Cosmic Néman, batteur du groupe folk arty Herman Düne. Mettez ces deux complices dans un studio et vous obtiendrez Zombie Zombie, cocktail de pop psyché instrumentale aux multiples influences. Après un premier album très atmosphérique puis un hommage forcément cinématographique à John Carpenter, ils sont revenus avec «Rituels d’un nouveau monde» chez Versatile, beaucoup plus percutant, virtuellement dansant. La sève de la vie chez Zombie Zombie ? Entretien express avec Cosmic Néman.



Ça reste le son de Zombie Zombie, mais en plus nerveux. Un changement de direction ?

Oui, notre goût commun pour les musiques de films – d’horreur notamment – nous avait réunis mais on a eu l’impression d’avoir fait le tour du sujet. En restant sur ce principe de musique instrumentale avec de vieux synthés, on a eu envie de plus centrer le disque sur les percussions et d’aller ailleurs, mélodiquement, rythmiquement.


Le côté nerveux, on le doit à Joakim, avec qui on avait bien travaillé sur Carpenter. Une nouvelle fois, on s’est retrouvé dans son studio sans cabine, nous deux et le producteur aux manettes dans la même pièce. Il était donc un peu comme un 3e membre du groupe. Comme Étienne et moi, on a tendance à jouer (très) longtemps, c’est lui qui réduisait les prises, donnait forme aux morceaux en gardant les passages importants. 


Ce projet très remarqué vous emmène partout dans le monde – vous êtes presque plus connus à l’étranger qu’ici ! Il ne vous gêne pas dans vos carrières respectives ?

Non, pas du tout. On s’apporte beaucoup mutuellement, et ce projet nourrit aussi nos autres projets. Après, c’est vrai que pour un projet lancé “comme ça”, avec des titres longs, pas formatées radio, on ne s’attendait pas à ce que ça prenne autant. On est agréablement surpris. Le format instrumental doit expliquer aussi que ça fonctionne bien à l’étranger... 



Vous connaissez Fuzz, avec qui vous jouez ce soir ?

Pas Fuzz, mais j’aime bien ce que fait Ty, en live notamment. Comme nous, c’est sur scène que ça prend toute son ampleur. En Angleterre ils ont toujours voulu nous caler avec des groupes à synthé, à la fin c’était chiant. Là, ça mélange deux univers assez différents, et je trouve ça bien. •

Recueilli par Sébastien Le Jeune 


Ce lundi soir à 20h30, au Rocher de Palmer, 13€ (adhérents Allez les filles)-15€ (préventes)-17€.
À noter, on verra David “Yaya” Ivar, l’autre moitié d’Herman Düne, mercredi au Comptoir du Jazz avec son nouveau projet Black Yaya (à 20h30, 5-8-10€).
www.allezlesfilles.net

Photo : Étienne Jaumet + Cosmic Néman = Zombie Zombie © Gilbert Cohen

 

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