"D.I.S.C.O." : Nos années paillettes |
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Lundi, 02 Décembre 2013 07:00 |
La semaine dernière, l’équipe de « D.I.S.C.O. » était à Bordeaux pour annoncer l’arrivée prochaine de cette nouvelle comédie musicale : ce sera le 13 mars 2014 sur la scène de la Patinoire Mériadeck. Ambiance strass et tubes assurée ! Même si tout le monde n’a pas vécu ces fameuses Seventies et leurs années disco, nul ne peut, encore aujourd’hui, échapper à ses succès interplanétaires, des Bee Gees à Abba en passant par Donna Summer avec Moroder ou, plus près de chez nous, Dalida « in Paradisco » ou les incontournables Boney M. Rien d’étonnant, donc, à ce que, après le triomphe de « Salut les copains », la même équipe fasse quasi salle comble tous les soirs depuis octobre aux Folies Bergère parisiennes. « Avant d’être pris au casting du spectacle, je ne m’étais pas rendu compte à quel point, encore maintenant, le disco est partout, à la radio, dans les pubs télé...» insiste Jacques Vidal, qui incarne le directeur du Disco-Club au coeur de l’action. Alors, évidemment, le squelette de cette pièce, c’est la musique : une quarantaine de titres live en tout sur ces 2h30 de show, et donc des tubes comme s’il en pleuvait. Mais pas seulement, précise Stéphane Jarny, le metteur en scène déjà derrière l’aventure « Salut Les Copains » : « Il s’agit de dresser le tableau d’une époque, et on a donc inclus des titres loin du disco comme “L’Enfant et l’Oiseau” ou “Le Sud”. Pour Dalida, j’ai choisi “Spacer”, pas la plus connue mais celle qui m’a parue la plus représentative de la Dalida de ces années-là. Et puis, pour les danses, on est allé s’inspirer dans les archives de l’émission “Soul Train”, la référence de la black music américaine. » Moderne et interactif Cerise sur le gâteau, dès le début du spectacle, on est dans l’interactif total avec le public, qui apprend d’emblée une chorégraphie disco. « Vu de la scène, c’est fou ! sourit Fanny Fourquez qui joue Candy, la “rivale” de Lucie. Sur les chorégraphies, les enfants partent au quart de tour, de même que tous les spectateurs qui arrivent déguisés ! Ensuite, c’est toute la salle, jeunes ou moins jeunes, qui reprend en choeur, on dirait qu’ils connaissent les titres par coeur ! » Bref, ça se veut un modèle de comédie musicale intergénérationnelle et familiale. • SLJ Photo : Huit chanteurs et six danseurs sur scène pour deux heures trente de rire et de musique © Bertrand Vacarisas |