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Vive la Vamp d’hiver PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 12 Décembre 2013 18:00

Les Vamps sont “mortes”, vivent les Vamps ! Séparées depuis belle lurette, les deux humoristes vivent chacune l’aventure de leur côté. On profite du passage de Lucienne, alias Nicole Avezard, au Fémina samedi, pour une interview express.


En 2008, deux ans après le split, vous reveniez en solo avec « Lucienne fait sa Vamp », tandis que Gisèle (Dominique de Lacoste) jouait « Enfin moi ». Il vous a fallu cinq ans pour écrire le nouveau ?

Oh non ! En fait, mon premier a tourné quatre ans ! D’abord dans de petites salles, puis dans de plus en plus grandes – oui, ça a été plus dur de repartir en solo. C’était une décision commune de nous séparer, on savait que ce ne serait pas facile mais on en est toutes les deux très contentes maintenant. C’est qu’il a fallu du temps pour faire comprendre aux gens qu’une Vamp toute seule, ça pouvait faire rigoler. Mais, là, je crois que c’est bon, la confiance est revenue, ça a fait boule de neige et ça remplit de mieux en mieux.



Ça raconte quoi, cette fois-ci ? Le personnage de Solange (joué par Isabelle Chenu) apparu dans le premier prend plus d’importance – c’est un nouveau duo ?

Nouveau duo, oui, en quelque sorte. Solange, c’est la nièce de Lucienne, une brave fille mais un peu gourde. Elle faisait seulement quelques apparitions dans le précédent, cette fois, elle vient cohabiter avec Lucienne. Au départ, pour trouver du travail, puis Lucienne va l’aider aussi à trouver un mari. Du coup, ça fait moins sketches, plus comédie théâtrale, où Lucienne tente d’éduquer Solange… à sa manière : découverte de la campagne et de l’écologie, coaching recherche d’emploi, leçons de séduction...



Ça reste d’un humour très proche des Vamps originelles. Vous arrivez à renouveler votre public, attirer des 20-30 ans par exemple, avec des blagues sur la vieillesse rurale, des vannes en anciens francs et de l’anglais prononcé plouc [en vamplangue, club se dit “clüb”, ndlr] ?

Je ne vais pas vous mentir, les jeunes ne sont pas la majorité des spectateurs. Mais il y en a, et ça me fait vraiment plaisir. Surtout quand ils sont arrivés avec l’envie de se laisser surprendre et qu’ils viennent me voir après en disant “qu’est-ce qu’on a rigolé !”
Vous savez, même si on joue avec l’âge, ça reste un humour proche des gens, de tout le monde. On parle de situations quotidiennes faciles à comprendre, et des personnages comme Lucienne, on en a tous une dans son entourage, une tante, une voisine, une amie... Et puis, on adore aussi jouer avec les spectateurs, c’est assez interactif. Ce sont eux, par exemple, le Club des Joyeux Moutons ! Et, tiens, je vous fais une confidence : l’élu du cœur de Solange, le fils à Mam’ Camin, il sera dans le public samedi soir ! •

Recueilli par Sébastien Le Jeune 


Samedi, au Fémina, 20h30, 35€. Tél. 05 56 48 26 26.

Photo : Désormais, Lucienne doit se coltiner sa gourde de nièce Solange à plein temps © David Darrault - 213 Productions

 

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