Architecture: Quand l’attitude devient forme |
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Lundi, 06 Janvier 2014 07:00 |
Partant d’une réflexion à la fois théorique et pratique, le travail de l’architecte japonais Junya Ishigami relève d’une symbiose entre le bâti et la nature, les deux s’influençant de telle sorte que le résultat exprime un tout. 56 maquettes de projets sont exposées actuellement au centre d’architecture Arc en rêve. Né en 1974, l’artiste a déjà été récompensé par de nombreux prix, et sa vision ne se réduit pas à un concept ou à une idée. Elle semble plutôt découler de l’attitude de ce jeune architecte où la recherche d’une harmonie entre nature et architecture est souveraine. Demain n’est plus annulé
Si l’on devait se risquer à imaginer quelles formes pourraient prendre dans d’autres disciplines comme la littérature ou le cinéma la réflexion développée par Junya Ishiga, cela oscillerait entre l’essai et le roman de genre, le cinéma d’auteur et le blockbuster de science-fiction. La théorie et la pratique, la réalité et l’imagination sont chez cet architecte étroitement liées. Les propositions les plus simples et concrètes côtoient les plus extravagantes. Mais elles ont en commun de toujours répondre à cette question : « L’architecture actuelle devrait-elle explorer de nouvelles manières de vivre ? »
Vers l’infini et au-delà
Camille Carrau « Junya Ishigami. Petit ? Grand ? L’espace infini de l’architecture », jusqu’au 27 avril, entrepôt Lainé (7, rue Ferrère, dans le CAPC). Photo : Nature et structures délicatement intriquées pour le Pavillon japonais de la Biennale de Venise 2008, ballon carré géant au Musée d’art contemporain de Tokyo, angles improbables dans les rues de New York, il ose tout, Ishigami – ou presque : réalisées ou pas, ses maquettes sont à voir à Arc en rêve. © Junya Ishigami & Associates / Yasushi Ichikawa / Arc en rêve Centre d’architecture |