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Casino : les vertus cardinales des étoiles PDF Imprimer Envoyer
Vendredi, 07 Janvier 2011 19:40
Etoiles et Solistes de l’Opéra de Paris et du Ballet de Marseille se succèdent dans «Gala d’étoiles» ce week-end au théâtre du Casino. Sous la direction de la danseuse Alexandra Cardinale
Patrick Dupond, Marie-Claude Pietragalla, Pina Bausch, vous avez croisé les plus grands... Que retenez-vous de cette carrière ?
Mon parcours est 100% Opéra de Paris. J’ai été repérée à l’âge de dix ans alors que j’habitais chez mes parents à Metz qui n’étaient pas du tout dans le domaine de la danse. Je suis rentrée à 17 ans dans ce temps sacré après moult examens et concours. Cela fait maintenant 18 ans que je suis dans le corps de ballet. Autant reprendre des oeuvres du répertoire se révèle intense, autant les rencontres dépassent encore ces sensations. A chaque fois, il faut s’approprier le langage d’une nouvelle personne. Pina a été la plus marquante. Elle souhaitait dépouiller les tutus, les diadèmes et rendre la danse la plus authentique possible. La chorégraphe était très exigeante dans les mouvements.

Comment êtes-vous arrivée à la direction artistique ?

J’ai subi un grave accident il y a un an et demi. N’étant plus dans la lumière, j’avais envie de la transmettre aux autres. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu monter des spectacles. Et puis l’Opéra se montre parfois un lieu inaccessible, il est donc nécessaire de l’emmener sur d’autres scènes plus intimes. Au final, l’artiste est plus en direct avec les spectateurs et les danseurs sont très enthousiastes.

Comment avez vous concilié moderne et classique dans le spectacle ?

Il y a des pièces classiques de Balanchine, Tchaikoski, mais aussi un jeune talent Julien Lestel et de la variété comme le «Formidable» de Charles Aznavour via un solo audacieux. En fait, la première partie relève de l’ordre de l’émotionnel avec un interlude au violon car c’est la musique qui m’a permis d’articuler la soirée. La seconde partie joue davantage sur la virtuosité et la couleur avec des costumes espagnols et des voyages.

Dans le film «La danse» est évoquée la fin de carrière des interprètes soumis à l’évolution de leur corps, quel est votre avis sur la question ?
L’oeuvre a le mérite de montrer les nombreuses heures de travail des danseurs en amont des représentations. C’est vrai qu’on se pose la question très tard tellement une carrière défile vite. C’est douloureux d’être en arrêt mais cela permet de trouver un moyen d’expression alternatif.
Propos recueillis par CC
Dimanche à 15h au théâtre du Casino, 20-39€.
Infos : 05.56.69.49.00.•
 

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