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Dis, c’est quand le bonheur ? PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 03 Mars 2014 11:00

« Le Bonheur » ? C’est le 15 mars au Casino-théâtre Barrière ! Au cœur d’un mois riche, très riche en stars de tous ordres, Marie-Anne Chazel ne sera pas la moins remarquée pour cette comédie sentimentale en duo avec Sam Karmann. Du rire sensible, comme toujours avec la plume d’Éric Assous. Entretien.


 


Ça fait un moment qu’on ne vous avait pas vue à Bordeaux, si je ne m’abuse…


En effet, très longtemps ! Je crois bien que la dernière fois, c’était avec Clémentine Célarié, lorsque nous jouions « Drôle de couples »… en 1994-1995 ! C’est un peu la surprise des tournées, quand les directeurs décident des villes par lesquelles elles vont passer – hélas, Bordeaux n’était pas sur la liste pour « Le Butin » ou « Goodbye Charlie ».



Vous arrivez donc mi-mai avec une comédie d’Éric Assous, « Le Bonheur ».Qu’est-ce que ça raconte ?


C’est l’histoire d’un homme et d’une femme dans la cinquantaine tous les deux, Alexandre et Louise, qu’on cueille chez elle, à leur premier petit déjeuner ensemble après une nuit dont on se doute qu’elle a dû être bonne. Ils ne se connaissaient pas, elle a envie d’en savoir plus mais, comme il est dans l’urgence, elle va l’enfermer à clé dans son appartement ! Ça démarre donc très comique au départ. Et puis on va les suivre au fil de tableaux étalés sur 8-9 mois, les voir se découvrir peu à peu. Elle vit seule, est autonome, écrit des livres pour enfants, elle est très calme et contemplative par rapport à la vie ; lui est en plein divorce, beaucoup plus premier degré, c’est un fonceur, qui consacre beaucoup de temps à son restaurant. Bref, pas du tout la même énergie, la même façon d’aborder la vie et, pourtant, elle a envie que ça marche.



On lit beaucoup dans la presse le qualificatif “doux-amer” pour parler de la pièce. Est-ce ainsi que vous la voyez ?


Ah non ! Je l’ai lu aussi, je ne sais pas d’où ça sort mais ça ne me convient vraiment pas. Dans le fond, oui, ça pose des questions sur la possibilité d’un amour quand vous avez déjà vécu – vécu des histoires, des amours, des séparations, des échecs. Est-ce qu’on devient plus exigeant pour ne pas répéter les mêmes erreurs ? Est-ce qu’on devient au contraire plus tolérant, parce qu’on connaît la vie, qu’on a moins d’a priori ? Mais il n’y a pas d’amertume dans l’écriture d’Éric. C’est très drôle, très cruel parfois – parce que les personnages s’y prêtent, ils ont de gros défauts de même que de grandes qualités – mais c’est aussi très fin, très subtil. 
C’est ce que j’aime : il a su à la fois déployer toute son efficacité comique et mettre beaucoup d’humain dans les personnages. Et c’est ce qui fait, je crois, les très bons retours qu’on a à la sortie du spectacle : certains s’identifient beaucoup, disent « c’est tellement vrai » quand d’autres me disent « comment fait-elle pour le supporter ? »


Vous avez dit oui tout de suite quand on vous a proposé la pièce ?


En deux heures, juste le temps de la lire ! Je venais à peine de rencontrer Éric, il m’a parlé de sa nouvelle pièce – si nouvelle qu’on a dû aller la chercher chez l’imprimeur. J’ai adoré le titre, un gage de plein de bonnes choses. Cette construction en tableaux, joliment faite. Ces deux personnages si modernes – cette Louise seule mais libre, autonome, très représentative de la femme d’aujourd’hui. Et ces situations très riches, permettant de jouer toute une palette d’émotions. 
Vous savez, quand on est comédienne, on a envie de tout jouer. Mais pour l’instant, tant dans ce que j’écris que dans ce qu’on me propose, je reste essentiellement dans le registre de la comédie – heureusement, c’est un genre large et varié. 
Donc, à part quelques films plus sérieux, en télé notamment ou le polar « Cross » avec Michel Sardou, rien de tragique ou très sombre encore. On ne m’a jamais proposé encore un rôle de vraie bonne psychopathe qui assassine son mari à coups de marteau… Mais ça pourrait venir ! (rires)



Tout le monde doit vous la faire mais je la fais quand même : vous voyez toujours l’équipe du Splendid ? Est-ce qu’on verra un jour « Les Bronzés 4 » ou « Le Père Noël est encore une ordure ? »


(rires) Oui, on me la fait souvent mais j’ai l’habitude. Et, oui, on se voit toujours : même si ça n’est plus comme au temps du Splendid flamboyant, on a gardé des liens affectifs forts. On n’a jamais exclu de faire des choses ensemble à nouveau, personne n’est contre. Mais si ça arrive, on ne fera pas de suite aux « Bronzés 3 » ni au « Père Noël », ce sera quelque chose de neuf, ça, c’est sûr... •

Recueilli par Sébastien Le Jeune

 

Samedi 15 mars, à 20h30, 39€. Plus d’infos sur www.lucienbarriere.com, renseignements et réservations sur 05 56 69 49 00.

 

Photo : Catherine Lara pendant l’enregistrement avec le Sirba Octet : un plaisir qui se voit... et s’entend © Patrick Berger

 

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