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Football : Les "manques" bordelais à l’épreuve de la lanterne rouge PDF Imprimer Envoyer
Vendredi, 11 Avril 2014 07:00

 

logo-girondins-de-bordeauxOSFAu Haillan, les semaines se suivent et se ressemblent. Une semaine après le match nul frustrant contre Rennes (2-2), les Girondins vont tenter de renouer enfin avec la victoire, demain (20h) chez la lanterne rouge du championnat, Ajaccio.

 

Car la série en cours commence à devenir sérieusement inquiétante. Par pour l’avenir du club car malgré sa progression à un rythme d’escargot depuis la trêve hivernale (16e du classement avec trois victoires, quatre nuls et six défaites), Bordeaux est quasiment assuré du maintien. Inquiétante, cette série l’est surtout au regard des six matchs qu’il reste à disputer et le risque de voir, en l’absence d’enjeu, les joueurs démobilisés. Et ils ne sont pas les seuls.
Francis Gillot, qui brandissait la carotte européenne depuis plusieurs semaines comme source de motivation, semble y croire de moins en moins : « on y va (à Ajaccio, ndlr) peut être pour la dernière chance de pouvoir accrocher quelque chose. Si on n’enchaîne pas deux victoires sur les deux prochains matchs, évidemment on pourra plier les gaules.»
Lorsqu’on lui fait remarquer que cette dernière carte à abattre est bien écornée à force de ressortir tous les week-ends depuis un mois, il concède à demi-mots que rêver encore d’Europe relève de l’utopie... « Les Lyonnais ont 7 points d’avance, ils méritent d’être devant nous. Ils ont pris le double de points sur les matchs retours. Ils sont certainement plus costauds que nous au niveau mental, au niveau de l’effectif.»



« On a des manques, c’est tout »

A un moins d’un invraisemblable retournement de situation, le stade Chaban-Delmas ne reverra donc plus de coupe d’Europe. S’il est encore un peu tôt pour dresser un bilan définitif des raisons qui ont conduit le club dans une telle situation, le coach, sans langue de bois, confirme ce que tous les observateurs constatent depuis de longs mois : « contre Rennes, on a joué complètement libéré. On a fait du jeu par rapport à ce qu’on faisait d’habitude, ce n’est pas ça (le problème). On a des manques, c’est tout.»

En dépit de ces manques, il y a une saison à terminer et une période d’un mois et demi sans succès à interrompre. A l’entraînement, les joueurs « ne lâchent pas » et « bataillent », selon le technicien. Seul problème : « après, quand on les mets le samedi, ça bataille moins. C’est paradoxal quand même...» •

OSF

 

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