Huitièmes du championnat de N1M, les JSA n’ont plus leur destin en main dans la course aux play-offs. Alors qu’il ne leur reste qu’un match à jouer contre deux à leur rival Blois, ils devront compter sur un petit miracle pour se mêler à cette deuxième phase décisive.

Au terme d’une saison compliquée, marquée par les blessures, le coach Alexandre Palfroy tente de rester optimiste.



Il ne reste vous qu’une petite chance de jouer les play-offs. Vous y croyez encore ?

Il faut qu’on y croit. Pour se qualifier, il faut que Blois perde contre La Rochelle ce week-end alors que nous ne jouons pas. Puis nous devrons battre le leader Monaco lors de la dernière journée chez nous et que Blois perde encore à Sorgues. On attend les résultats de ce week-end pour être fixés.



Être dans cette situation, alors que vous avez longtemps été bien placés, c’est un petit gâchis ?

Sur le papier, on a une belle équipe mais ça ne suffit pas. Il y a des aléas, on a donné un ou deux matchs cette année qui nous serviraient bien à l’heure
 actuelle. Et on a eu beaucoup de blessés... Quatre joueurs majeurs se sont blessés plus de la moitié de la saison. C’était difficile de continuer sur le même registre. Il a fallu tout chambouler, s’adapter. Il y a une spirale négative (une victoire, 9 défaites en 10 matchs, ndlr) qui s’est installée, les joueurs n’ont plus eu confiance. Au final, c’est très difficile d’inverser la tendance. Il a fallu que les blessés, qui n’ont pas été remplacés, reviennent. Là, on voit qu’avec une équipe au complet, on reste sur deux victoires.



Avec l’arrivée au Palais des Sports en 2015, les JSA devront passer la vitesse supérieure...

La clé de la réussite, c’est la salle. Il faut une lisibilité, une continuité. A partir de là, en fonction des moyens, on peut viser plus loin, notamment sur la formation. C’est l’outil idéal pour se stabiliser au haut niveau. Ici, il y a de quoi faire quelque chose de bien. Il faut mettre en place une structure de club qui ait les reins assez solides pour assumer en championnat de pro B, ce qui est l’objectif. Notre budget est de 850 000 € cette année alors que la moyenne en pro B est de 1,5/1,6 millions d’euros. Il y a tout un travail à faire...



Serez-vous toujours sur le banc l’an prochain ?

Je suis un entraîneur avec un contrat qui s’achève en fin d’année. Personne ne m’a dit ce que je ferai l’an prochain donc je ne me projette pas. Mon envie, c’est de continuer. Je sais qu’il y a un beau projet ici, notamment avec cette arrivée au Palais des Sports. On est dans une logique de reconstruction. Mais pour l’instant, je n’ai rien à dire. •


Recueilli par OSF

Photo : Alexandre Palfroy, entraîneur des JSA © ARCHIVES BORDEAUX7