Quelques semaines après leurs collègues rugbymen et footballeurs, les hockeyeurs des Boxers et les handballeuses de l’Union Mios-Biganos-Bègles reprennent la compétition ce week-end.

Après avoir disputé la finale du championnat de division 1 la saison dernière, les Boxers affichent clairement l’ambition d’atteindre cette année leur Graal : une montée en Ligue Magnus. Les filles de l’UMB-B, jeune club qui entame seulement la 2e saison de son histoire dans l’élite du hand féminin français, tenteront elles de faire mieux que l’an passé avec une qualification pour les play-offs et une 5e place plus qu’honorable.



Les Boxers ont « la pression »

Durant l’intersaison, les Boxers sont passés de l’amateurisme au professionnalisme. Devenus une SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle), ils ont vu leur budget croître substantiellement (de 650 000 € à 900 000 €), si bien qu’ils entament cette nouvelle saison dans la peau du grandissime favori à la montée en Ligue Magnus : « c’est une énorme pression, concède l’entraîneur Martin Lacroix. Il faudra gérer cette pression là, ne pas trop regarder en avant, y aller un match à la fois. On sait que ce sera difficile car il y a de très bonnes équipes et on sera attendus partout. C’est une pression que l’on l’assume. Notre objectif est la montée d’ici deux ans mais si c’est cette année, alors tant mieux.»

A l’intersaison, le club a recruté huit joueurs, souvent très expérimentés comme Martin Kul’Ha ou Andrei Esipov : « on a voulu améliorer l’équipe et on a l’impression d’y être parvenus, apprécie Martin Lacroix. On a amené du gabarit, du talent, de l’expérience. Après il faut que l’alchimie se fasse, qu’il y ait de la cohésion. Pour l’instant, avec ce que j’ai vu lors du camp d’entraînement, c’est positif.»

Avec un bilan de deux succès et trois revers, contre des équipes de Ligue Magnus, lors de la préparation, le coach estime que son équipe est prête à reprendre la compétition, demain contre Nantes (18h15 à Mériadeck).



L’UMB-B construit patiemment

Avec cinq arrivées et six départs lors de l’intersaison, l’UMB-B a vécu un mercato « agité, comme à chaque fois », admet l’entraîneur Emmanuel Mayonnade. Si le club n’a pas eu à rougir de sa première saison depuis le rapprochement entre les clubs de Mios-Biagnos et de Bègles, le coach avait néanmoins quelques regrets et il espère que les ajustements effectués durant la trêve permettront de gommer ces petites imperfections: « on s’est attaché à remettre l’humain au cœur de notre projet, explique-t-il. Les recrues ont été choisies après de nombreux échanges et je pense qu’on ne s’est pas trompés. Ça vient équilibrer notre collectif sur le plan sportif mais on a aussi l’assurance humainement que tout se passera relativement bien. La première année de la structure n’a pas été simple, on a commis de petits impairs, plein de petites erreurs. Il faut qu’on soit capables cette année de ne pas réitérer les mêmes erreurs.»

Dans une ligue « extrêmement relevée », l’objectif de l’UMB-B est de faire « au moins aussi bien que l’an dernier.» L’équipe pourra se jauger rapidement. Demain, elle reçoit Fleury, le grand favori de la saison (19h à Biganos). •

OSF

Photo : L’entraîneur de l’UMB-B Emmanuel Mayonnade, à gauche, et celui des Boxers, Martin Lacroix © UMB-B / NINI CALIMOUTOU