Samedi, les filles de l’Union Mios-Biganos-Bègles disputent aux Pays-Bas leur avant-dernier match de l’année.

Alors que le championnat est en sommeil jusqu’en janvier prochain, elles affrontent la modeste formation de Schuler Afbouwgroep en seizième de finale aller de la Challenge Cup (match retour le 23 novembre à la salle Jean-Dauguet). L’occasion pour Emmanuel Mayonnade d’effectuer un bilan de cette première partie de saison souvent compliquée, au terme de laquelle l’UMB-B occupe la huitième place du championnat.



Comment jugez-vous cette première partie de saison ?

On peut facilement scinder ce début de saison en deux. Il y a eu un début relativement galère avec quatre défaites en quatre matchs face aux quatre premiers, actuellement, du championnat. Ça a été un moment compliqué car il n’y avait pas grand chose de positif à retenir de ces matchs-là face à des adversaires meilleurs que nous à l’époque. Donc ça n’a pas été simple. Par contre, la deuxième partie a été un peu plus conforme à nos ambitions du moment face à des équipes dîtes de notre championnat, qui lutteront sans doute avec nous pour rentrer dans les play-offs en fin de saison. Notre parcours à ce moment là a été somme toute assez correct. Sur ces cinq matchs, on a un bilan de trois victoires, un nul et une défaite. Donc une deuxième partie un peu meilleure qui a permis de nous stabiliser dans le ventre mou du championnat.



Même si les adversaires étaient d’un bon niveau, comment expliquez-vous ces difficultés initiales ?

Il y a plusieurs éléments, notamment l’absence pour une blessure au dos de Nely Carla Alberto, une joueuse supposée nous amener beaucoup de qualités, être notre leader de jeu. On avait aussi la fâcheuse habitude de baisser les bras trop vite, une insuffisance de caractère malheureusement rédhibitoire à ce niveau de compétition. Il a fallu être plus constant et plus cohérent dans l’effort et compter aussi sur la réussite qu’il nous fallait provoquer. Ces éléments ont permis de redresser la barre.



Aujourd’hui, l’UMB-B occupe la huitième place. Vous n’êtes pas tout à fait dans les clous par rapport à vos objectifs…

Il faut savoir que la trêve arrive alors que l’on a déjà joué le premier match de la phase retour du championnat. Avant ce match, on était cinquième. C’est dû à la qualité de l’adversaire car on a joué contre Fleury pour commencer cette deuxième phase alors que nos concurrents ont joué entre eux et ont forcément pris un peu de points. Ce classement à la trêve, après Fleury, est un peu trompeur pour nous. A mon avis, on est dans les clous. Il faudra tâcher de faire une deuxième partie de saison légèrement supérieure à la première, notamment à domicile où il faudra gagner contre Nantes, Le Havre et Toulon. Ensuite, il faudra être capable de faire une performance ou deux à l’extérieur. Je pense que sur les matchs qu’il nous reste, il faut en prendre quatre minimum, voire cinq pour accéder aux play-offs.



L’objectif des play-offs est encore envisageable ?

Trois équipes, Issy-Paris, Metz et Fleury, se détachent. Je pense que Nîmes a pris tellement de point au départ qu’il finira quatrième. Après, entre la cinquième et la dixième place, on a nos chances. Mais ce sera compliqué. Je vois bien le championnat se décanter sur l’avant-dernière ou la dernière journée. On peut finir cinq ou sixième comme neuvième ou dixième. Ça se jouera à un point près à la fin mais nous aurons notre mot à dire. •


Propos recueillis par OSF

Photo : Selon Emmanuel Mayonnade, le coach de l’UMB-B, son équipe est « dans les clous » à mi-saison © UMB-B