Pour les Girondins, le coup de mou du mois d’octobre, avec ces trois défaites en autant de matchs en L1, semble désormais un lointain souvenir.

Grâce au solide succès obtenu dimanche dernier contre Lille (1-0), les protégés de Willy Sagnol ont conclu de belle manière un mois de novembre qui leur a permis de reprendre des couleurs et de s’affirmer dans leur rôle d’outsider (trois victoires, un revers).
Bordeaux occupe désormais la quatrième place du championnat avec le même nombre de points que le troisième, Lyon, mais une moins bonne différence de buts (+4 contre +13). Après 15 journées, la surprise n’en est plus une et cette constance, dans une compétition où personne n’écrase la concurrence à l’exception de Paris et Marseille, permet aux Marine et Blanc de nourrir de légitimes ambitions.

Des Messins dans le dur
Avant la trêve hivernale, le programme des Girondins va comprendre deux phases distinctes : d’abord des confrontations chez des formations "abordables" (à Metz ce soir et contre Lorient samedi) puis des chocs face à des "gros" : un déplacement à Nantes la semaine prochaine puis à Lille trois jours plus tard en coupe de la Ligue avant de recevoir Lyon pour terminer l’année.
Avant ces affiches, Willy Sagnol et ses troupes seraient donc bien inspirées d’engranger un maximum de points durant cette semaine à trois matchs idéalement entamée face aux dogues lillois.
Ce soir, à 19h sur la pelouse du stade Saint-Symphorien, la tâche ne s’annonce pas de tout repos. Douzième du classement, Metz ne s’est incliné qu’une fois, contre le PSG, à domicile. Toutefois, les Lorrains traversent une période de doute : ils restent sur trois défaites consécutives et voient la zone rouge se rapprocher (quatre points d’avance sur le premier relégable). Une mauvaise passe dont Willy Sagnol se méfie : « Metz a fait une magnifique saison l’année dernière, un très bon début de championnat. Ils "creusent" peut-être depuis deux-trois matches mais cela reste une équipe difficile à manœuvrer.»
Pour Bordeaux, en difficulté cette saison chez les mal-classés (défaites à Reims et Guingamp), l’occasion est belle de passer la vitesse supérieure. •

OSF