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Girondins : La "frustration" et la "colère" de Sagnol PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 15 Décembre 2014 06:00

 

logo-girondins-de-bordeauxOSFConquérants, appliqués et dominateurs en première mi-temps, samedi à Nantes, les Girondins se sont désagrégés après le repos, laissant filer un match qui leur tendait les bras (2-1).

 

Et des regrets, dans un championnat très disputé où chaque point pourrait bien faire la différence en mai prochain, hanteront longtemps Willy Sagnol et ses troupes.
Car Bordeaux ne devait pas perdre ce match. Et il ne l’aurait sans doute pas perdu s’il avait maintenu durant 90 minutes le niveau d’exigence et d’application qu’il a affiché lors du premier acte. De quoi provoquer le courroux légitime du coach, Willy Sagnol : « il y a beaucoup de frustration et beaucoup de colère, pestait l’entraîneur au terme de la rencontre. Beaucoup de frustration car on est jamais mis en difficulté et on prend quand même deux buts. Et beaucoup de colère parce qu’on a tout simplement arrêté de jouer en deuxième mi-temps. Tous les très bons ingrédients qu’on a mis en première mi-temps, on ne les a pas retrouvés en deuxième. (...) à ce niveau là, avec les objectifs qu’on a, on n’a pas le droit de faire une deuxième mi-temps comme on fait.»
Conséquence de ce relâchement coupable, Bordeaux reste cinquième mais voit ses concurrents directs dans la lutte pour les places d’honneur s’échapper.



Le cauchemar de Jug

Les explications à cette défaite sont faciles à trouver. D’abord un brin de malchance.
Pour sa première titularisation de la saison, le remplaçant de Cédric Carrasso, Azbe Jug, a vécu un cauchemar. Alors que Bordeaux avait la main sur le match, le portier slovène s’est troué sur la première demi-occasion des visiteurs (1-0, 23e). Après une sortie ratée qui aurait pu se conclure sur un deuxième but sans le retour de Sané (32e), il a lui-même marqué bien involontairement le deuxième but des locaux... de la nuque (2-1, 66e) ! La balle venait de rebondir sur le poteau et l’infortuné gardien, jusque-là, n’avait quasiment rien eu à faire...



Moins d’efforts après le repos

La deuxième explication tient au manque de réussite des Girondins. Des occasions, souvent franches, Bordeaux en a eu beaucoup (Touré à la 7e, Khazri sur le poteau à la 40e, de nouveau Touré, à côté, à la 66e, double occasion pour Sané repoussée sur la ligne à la 86e...) et à ce niveau-là, le manque de réalisme se paie cash.

Enfin, cette défaite est surtout le résultat de cet inexplicable relâchement après le repos. Bordeaux s’est-il vu trop beau lors du premier acte ? Peut-être un peu... « On a beaucoup moins fait les efforts à la perte de balle, regrettait le coach. Ce qui nous a fait faire une très bonne première mi-temps, c’est surtout qu’on était présent à la récupération. Dès qu’on perdait le ballon, on avait beaucoup de densité autour du ballon et en deuxième mi-temps, on n’a plus retrouvé cette densité. Et puis surtout, il y a eu un nombre de mauvais choix beaucoup trop important pour prétendre à autre chose. On n’a pas le niveau pour pouvoir se relâcher. Si on veut continuer d’exister, il faut qu’on soit toujours à 100% et en deuxième mi-temps, on était loin d’être à 100%. Un moment donné, quand la lucidité s’effrite, on redevient vite une équipe moyenne.»
Un constat dont il faudra se souvenir mercredi à Lille et dimanche contre Lyon... •

OSF

 

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