Pour l’Union, les déplacements se suivent et se ressemblent, au grand dam du staff et des joueurs. Comme à Oyonnax et à Bayonne, Bordeaux aurait pu s’imposer samedi sur la pelouse du Racing Metro mais par manque de réalisme, il a laissé filer un succès qui une fois de plus lui tendait les bras (défaite 12-9).

 
En Île-de-France, les protégés de Raphaël Ibanez ont livré un gros match, dominant durant l’essentiel de la partie une équipe du Racing que l’on présente comme un prétendant au titre. Alors qu’ils menaient 9 à 6 à huit minutes du terme, ils ont concédé deux pénalités et en ont raté une, reproduisant un scénario vécu comme une injustice dans le vestiaire : « j’ai senti les joueurs pas déçus mais presque en colère contre le sort de ce match, soufflait Raphaël Ibanez au terme de la partie. A moi de leur expliquer que c’est un point de bonus défensif qui peut être précieux pour la suite. Le match nul aurait été plus équitable mais c’est le sport. Vraiment, les joueurs ont été exceptionnels d’engagement physique.»
Samedi, l’UBB recevra Grenoble pour reprendre sa marche en avant. •