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Bordeaux se prend les pieds dans la toile PDF Imprimer Envoyer
Dimanche, 01 Avril 2012 23:43

Bordeaux-Dijon, c’est une -très- fidèle adaptation d’un mauvais film original : Bordeaux-Ajaccio (1-1). Pour moitié les acteurs de ce deuxième opus figuraient déjà dans la première version. Mais comme souvent, avec peu de créativité et une ligne directrice un peu «molle», le résultat de ces mini-productions est à classer dans les séries B...

«C’est du gâchis, complètement du gâchis», s’énerve Francis Gillot, frustré des erreurs à répétition qui conduisent son équipe à mettre de côté -pour de bon ?- la course à l’Europe. En ne parvenant pas, une nouvelle fois, à l’emporter à la maison face à un autre promu, l’entraîneur girondin a bien du mal à promettre, la main sur le cœur, monts et merveilles à l’avenir : «Peut-être que si on n’arrive pas à gagner les matches, c’est qu’on en n’est pas capable et qu’on n’a pas le niveau pour aller plus haut.»

«A ce niveau, c’est inadmissible»
L’inconstance des joueurs, et aussi une certaine force d’inertie à se faire violence, auront peut-être raison d’une fin de saison qui aurait pu s’annoncer, comme ce début de printemps, sous un ciel azur. Au contraire, les Girondins ont reproduit trait pour trait le match d’il y a 15 jours : débloquer le compteur (Trémoulinas sur penalty ; 72e) avant d’être rattrapé dans les arrêts de jeu (Guerbert à la 92e). Le tout sans que l’on n’y trouve grand-chose à redire. «Sur l’ensemble du match, on ne peut pas dire qu’on a fait un grand match (...) En 1ere mi-temps, on s’est fait manger physiquement dans les duels», constatait Francis Gillot. Au retour des vestiaires, les Girondins montaient en pression avec la bonne rentrée notamment de Gouffran, remplaçant un Cheick Diabaté laborieux. Mais le détonateur fut Nicolas Maurice-Belay qui se jouait des défenseurs dijonnais mais était repris irrégulièrement par Meïté dans la surface. Trémoulinas se chargeait de l’affaire (1-0 ; 72e). Gouffran (79e) ou Jussiê (88e) auraient pu tuer le match en fin de rencontre sans l’excellente partition du gardien, Baptiste Reynet. Dijon, auteur d’une prestation solide, s’en allait cueillir le point du match nul par Guerbert, entré une grosse minute plus tôt. Un délai suffisant pour que l’attaquant dijonnais se fasse oublier par ses gardes du corps et ajuste Cédric Carrasso (1-1 ; 92e). «Le mec est tout seul. Je l’ai revu au ralenti, à ce niveau c’est inadmissible.» Gillot est furieux. Ou dépité, c’est au choix. Et ça, ce n’est vraiment pas du cinéma. •NB

 

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