Encore une fois, après Lille la semaine précédente, les Girondins n’ont pas su saisir face à Metz ce samedi (1-1) une occasion en or de recoller avec le peloton de tête, alors que l’OM venait d’être sèchement battu par Lorient.


Et cela semble être la malédiction du club bordelais, incapables de s’affirmer face aux mal-classés du tableau : depuis leur tonitruante victoire face au PSG, il n’a empoché que quatre points sur douze possibles. Avec ce nul, les Messins surnagent juste au-dessus de la zone de relégation. Pour les Bordelais en revanche, la 6e place aurait été plus confortable avec deux points en plus, à égalité avec les Marseillais, d’autant plus que Montpellier, accroché hier dans le chaudron stéphanois (1-0), piétine en 7e position, à trois longueurs des Girondins.


Si seulement Carrasso et ses hommes avaient su se montrer menaçants d’emblée. Mais entre une maladresse notoire dans l’avant-dernier geste – où sont les passeurs décisifs ? – et une défense apathique dont a su profiter Sassi bien servi par Malouda (24e), la première période a montré une équipe pas au niveau pour l’Europe. Alors que l’objectif reste sur la table : « On a joué comme si on croyait gérer et qu’on était sûrs de gagner, lâche le président Triaud. Il faut surtout garder cette 6e place, en espérant que Paris gagne la Coupe de France. »


De retour des vestiaires bien savonnés par Willy Sagnol, les Bordelais vont relever la tête avec l’arrivée du tonique Crivelli et le retourné acrobatique de Saivet, refusé hélas pour un hors-jeu pas du tout évident (67e). Il faudra attendre la 83e et le premier coup franc inscrit par Khazri pour le club, pour arracher le précieux point. •

Photo : À défaut de but sur ce retourné (refusé pour hors-jeu), Saivet a réveillé des Girondins atones © Thierry David / Sud Ouest