Les Boxers cherchent à séduire plus de public cette saison |
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Vendredi, 09 Septembre 2016 01:47 |
Mardi, entouré de son staff, il a présenté à la presse les ambitions des Girondins cette année: «atteindre les play-off et être dans les huit premiers».Pour rester au top niveau, les Boxers vont avoir besoin de gonfler leur budget. «On sera autour de deux millions d’euros cette années», dit-il. Avec 44 matchs à jouer pendant la saison à raison parfois de trois rencontres par semaine, des déplacements de longue distance (peu d’équipes en Ligue Magnus sont domiciliées dans le sud-ouest), le responsable compte sur deux leviers: la billetterie grand public et les partenariats avec les entreprises. 130 sociétés locales sont déjà engagées auprès de l’équipe. Opération séduction du public Le troisième sport le plus suivi à Bordeaux a su fidéliser 800 abonnés l’an dernier, première saison au plus haut niveau pour les Bordelais. Dans les tribunes de la patinoire de Mériadeck, 3000 spectateurs se déplacent en moyenne à chaque match. L’opération séduction doit se poursuivre pour Thierry Parienty. «Nous voulons faire découvrir notre sport à un maximum de personnes. Quand on vient une fois, on aime forcément.» Sport spectacle, très rapide, le hockey sur glace a de nombreux adeptes chez les enfants. Le public de la patinoire de Mériadeck est très familial. Cette année, l’équipe jouera principalement le mardi, le vendredi et le dimanche. «44 matchs à ce rythme, c’est beaucoup, expose Stéphane Tartari, le manager général. Mais au Canada, les équipes peuvent jouer jusqu’à 60 à 70 matchs par saison.» Les Boxers viennent de recruter Philippe Bozon, légende du hockey français au poste d’entraîneur. «Nous avons bien travaillé au mois d’août, raconte-t-il. Nous attendons encore un défenseur et un attaquant.» Le nouvel arrivant ne compte pas changer la marque de fabrique des Boxers: «on restera une équipe agressive et partout». La saison dernière, les Bordelais avaient terminé 9e de la Saxoprint Ligue Magnus. Avec le regret de ne pas avoir atteint les play-off. Partie remise cette année ?• Laurie Bosdecher Photo Laurent Theillet / Sud Ouest
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