Avec un bilan de cinq victoires et quatre défaites depuis le début de la saison, les Boxers réalisent une entame de championnat intéressante. Mais pour leur entraîneur, l’exigeant Dimitri Fokine, Bordeaux peut encore mieux faire.

« On avait fait une bonne préparation et on avait bien commencé. Puis il y a eu un contre-coup physique et plusieurs blessés. Mais on est reparti sur une autre phase.» Depuis la reprise de la compétition, les Boxers fonctionnent ainsi par séries. Après la défaite inaugurale contre Nice à Mériadeck (3-4), ils avaient enchaîné trois succès, puis quatre défaites avant que la roue ne tourne à nouveau (succès 5-3 à Anglet et 7-2 contre Annecy le week-end dernier).
Pour le coach Russe, arrivé l’été dernier en Gironde, ces « phases » sont en partie imputables au temps d’adaptation qu’il lui a fallu pour prendre la mesure du contexte particulier dans lequel les Boxers évoluent : « ici, la patinoire n’est pas réservée au hockey, c’est plutôt une salle de concert. Je ne savais pas que ce serait aussi difficile que ça. Parfois, on a plusieurs jours sans glace donc il fallait réagir, s’adapter. Maintenant, petit à petit, avec le staff, on arrive à trouver des solutions. Mais c’est sûr que ça peut perturber les joueurs et que ça pose problème quand on n’a pas de glace...»

Ce samedi 17 novembre, Bordeaux retrouve une équipe de Toulouse qui l’a éliminé de la coupe de France en octobre dernier (5-4, après prolongations) : « on avait perdu bêtement alors qu’on menait 4 à 2. C’est une équipe très patiente qui sait profiter des erreurs individuelles des adversaires, surtout les erreurs bêtes !» Le coach, lui, est prêt pour la revanche. •OSF  Photo : Dimitri Fokine (DR)