Basket : Dupraz parti, les JSA se révoltent |
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Dimanche, 18 Novembre 2012 20:20 |
Deux jours après la mise à l’écart de Jean-Marc Dupraz, Gauthier Darrigand et ses coéquipiers ont paru libéré. Des sourires, de la solidarité, de l’envie, de la réussite, c’est une équipe transfigurée qui a fait la leçon à des Antibois surpris par un tel niveau. Et pour cause, Bordeaux restait sur huit défaites en neuf rencontres... « Peut-être que l’on est arrivé au mauvais moment, concédait Alain Weisz, l’entraîneur des Azuréens. Bordeaux a montré qu’il avait largement les moyens de se maintenir en pro B. » Appelés à suppléer « provisoirement » l’ex-entraîneur de Paris-Levallois sur le banc, Alexandre Palfroy et Francis Dandine avaient fait de la notion de plaisir l’objectif du match contre Antibes. « Tout le monde a été chamboulé cette semaine par l’éviction de Jean-Marc, dont je tiens à saluer le travail, confiait Francis Dandine. Les joueurs ont pris des coups sur la tête avec les dernières défaites et tout le monde avait la revanche au coeur ce soir. Cette frustration accumulée a explosé et leur a permis de faire cette performance.» Pour les JSA, l’objectif est maintenant de confirmer ce regain de forme. Avec quel entraîneur ? Alexandre Palfroy explique qu’il considère sa mission comme « un intérim.» Mais la confiance que lui témoignent les joueurs pourrait lui permettre de s’installer sur le banc pour le reste de la saison. La direction du club, qui explique que la décision d’écarter Dupraz « a été prise par Boris Diaw », ne souhaite pas faire de commentaire tant que la procédure concernant l’ex-entraîneur est en cours. Mais le constat dressé par Nicolas Mingant, directeur général administratif et financier, plaide en faveur du coach intérimaire : « le match d’aujourd’hui prouve que pour jouer au basket, il faut prendre du plaisir. On a l’impression d’avoir lancé notre saison ce soir. Il s’est passé quelque chose avant le match, pendant le match et je pense qu’après le match, ça va être aussi le début d’une nouvelle saison pour nous.» • Olivier Saint-Faustin |