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Volontaire, Bordeaux s’incline au talent PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 21 Janvier 2013 08:00

Face à une équipe du Paris SG solide à défaut d’être séduisante, les Girondins ont concédé hier soir leur première défaite de la saison à domicile (0-1). Au classement, les Marine et Blanc rétrogradent à la septième place.


Les beaux espoirs nés de la victoire convaincante obtenue la semaine dernière à Rennes n’auront donc pas fait long feu. Car Paris, s’il n’a certainement pas livré sa meilleure prestation de la saison, s’est logiquement imposé sur le seul talent individuel de ses hommes. Ce talent, on a pu l’observer aussi bien en attaque, où un Zlatan Ibrahimovic transparent a trouvé le chemin de filets sur son unique occasion de la soirée, qu’en défense, où en l’absence de deux éléments essentiels du dispositif parisien, Thiago Motta et Thiago Silva, les hommes de Carlo Ancelotti ont contenu sans difficulté une attaque bordelaise incapable de trouver la brèche durant 90 minutes.



Un PSG solide

Les Girondins avaient pourtant bien débuté la rencontre. Dès les premiers instants, les Marine et Blanc s’emparaient du ballon mais se heurtaient régulièrement à une charnière parisienne très solide bien qu’expérimentale. Les beaux mouvements bordelais au coeur du milieu de terrain parvenaient à porter le danger dans les trente mètres adverses mais aboutissaient inlassablement par des centres manquant de précision ou ne trouvant pas preneurs, par manque de présence dans la zone de vérité. Résultat, il fallait attendre la 15e minute pour apercevoir la première situation dangereuse. Plasil, lancé dans l’axe par Obraniak, plaçait une frappe sèche mais n’inquiétait par Sirigu. Incapable de s’approcher des buts du portier italien, les attaquants locaux s’en remettaient, par la force des choses, à des frappes de loin. Tour à tour, Saivet, Mariano, Plasil ou Trémoulinas s’essayaient à l’exercice sans réussite. Sur une nouvelle tentative d’Obraniak, Bordeaux se créait sa meilleure occasion du premier acte peu avant le repos. La frappe de l’international polonais était difficilement repoussée par le portier parisien mais restait dans le jeu. Dans la foulée, le centre de Mariano trouvait la tête-épaule de Saivet qui ne parvenait pas à cadrer (41e).



Le réalisme d’Ibrahimovic

Et Paris dans tout ça ? Les joueurs de la capitale, maladroits, se montraient bien discrets. Jusqu’à la 43e minute, seule une frappe d’Ibrahimovic, sur un coup-franc à plus de 35 mètres, avait obligé Carrasso à s’employer (34e). Que s’est-il passé en cette fameuse 43e minute ? Comme souvent cette saison, le talent individuel de l’ogre parisien a frappé sans crier gare. A l’origine, une sortie de balle de Matuidi pour Lucas. Seul au milieu de terrain, le Brésilien s’enfonçait facilement dans le camp girondin et trouvait le géant suédois dans la surface. A la lutte avec Trémoulinas, Zlatan faisait parler sa puissance et d’une frappe sèche battait Cédric Carrasso, pas exempt de tous reproches pour le coup (0-1, 43e). Peu inspiré, Paris regagnait le vestiaire avec une avance inespérée au regard de ce premier acte. Au retour des vestiaires, les Parisiens cadenassaient le match et contenaient facilement des Bordelais volontaires mais trop prévisibles pour inquiéter Sirigu. Dans un match devenu franchement ennuyeux, seule une frappe de Saivet côté bordelais (81e) et une de Maxwell pour Paris réveillaient un peu le public du stade Chaban-Delmas (71e). •

OSF

Photo : à l’image de Benoît Trémoulinas, les Girondins ont beaucoup tenté hier soir mais le PSG, très solide défensivement, n’a jamais craqué. © AFP

 

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