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Toulouse-Bordeaux : Le derby de l’ennui PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 18 Mars 2013 08:00

Au terme d’un match sans relief, les Girondins ont arraché le partage des points, hier après-midi à Toulouse (0-0). Désormais neuvièmes, ils ratent l’occasion de se rapprocher des équipes de têtes.


Car l’occasion était belle, après les défaites de Lille et Rennes et le nul de Montpellier, de faire une partie du retard que compte la formation au scapulaire dans la course à l’Europe. Mais il aurait fallu pour cela plus de ressources physiques à ces Bordelais qui sauront, à coup sûr, apprécier la trêve internationale qui débute. Trois jours après Benfica, Francis Gillot avait d’ailleurs choisi de ménager Obraniak et Plasil, ses deux internationaux. Mais le sang neuf intégré par le technicien n’a pas suffit à réveiller une équipe atone et sans ressource.



Des Toulousains dominateurs

Entre deux des formations considérées comme les plus ennuyeuses du championnat, la première mi-temps tenait malheureusement toutes ses promesses. Les 22 acteurs de ce derby semblaient pourtant animés d’intentions offensives mais les débats manquaient de rythme. Au football, l’essentiel est de marquer des buts et pour y parvenir, il faut un minimum de qualité technique pour faire la différence dans la zone de vérité. Un petit quelque chose en plus qui faisait défaut aux deux escouades offensives, hier après-midi. On assistait donc à une lutte de tous les instants au milieu du terrain mais le maigre public du stadium n’avait guère d’occasions de vibrer. Les locaux se montraient néanmoins les plus menaçants par Tabanou et Ninkov, qui manquaient de précision (34e, 36e).

Après le repos, les Toulousains accentuaient leur pression et se créaient encore les meilleures opportunités. Trop imprécis dans leurs transmissions, les Girondins rendaient systématiquement la balle et même le changement tactique opéré à l’heure de jeu par Francis Gillot, d’un 4-2-3-1 à un 4-4-2, ne changeait rien à l’affaire. Au terme d’un match pénible, les Marine et Blanc pouvaient remercier leur portier Cédric Carrasso, auteur d’un match sérieux (83e, 87e), et la maladresse des attaquants du TFC (59e, 82e). •

OSF

Photo : Maxime Poundjé et les Girondins rétrogradent à la neuvième place du classement © AFP

 

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