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Girondins : Match de la dernière chance au vélodrome PDF Imprimer Envoyer
Vendredi, 05 Avril 2013 08:00

Dans la course à l’Europe, un objectif qu’ils ne désespèrent pas d’atteindre par le biais du championnat, les Girondins abattent ce soir l’une de leurs dernières cartes. Et il faut une sacrée dose d’optimisme pour croire encore en ce fol espoir de remonter les sept points d’écart qui séparent, à huit journées du dénouement, l’équipe au scapulaire du dernier strapontin continental, que détient actuellement Saint-étienne, quatrième.


«Il faut au moins prendre quatre points sur les deux prochains matchs contre Marseille et Montpellier, explique le plus sérieusement du monde Ludovic Obraniak. Je sais que ce ne sera pas évident contre ces équipes mais c’est un passage obligé si on veut remonter la pente. Je ne sais pas vous, ou les supporters qui n’avaient pas l’air d’y croire, mais moi, j’y crois. J’ai vu des retournements bien pire que ça. On sera vite fixés car on joue contre des concurrents directs.»



«L’attaque, pas notre point fort»

Le discours du milieu de terrain polonais, forcément mobilisateur, illustre bien l’état d’esprit d’une équipe qui refuse l’idée de finir la saison en roue libre, alors qu’il reste encore près de deux mois de compétition.
Si le quart de finale de coupe de France, à Lens le 17 avril, constitue l’objectif clairement affiché du groupe, le championnat est «le pain quotidien» et la star bordelaise sait bien que «dans la conjoncture actuelle, la moindre place gagnée n’est pas négligeable.» Mais pour espérer quelque chose dans ce championnat, Bordeaux va devoir montrer de meilleures dispositions que lors de ses dernières sorties, principalement dans le secteur offensif : «l’attaque n’est pas notre point fort aujourd’hui, tout le monde le sait, concède Francis Gillot. On espère inverser la tendance. Il y a des joueurs qui vont revenir, il y a une concurrence plus soutenue donc il y a des bons signes à l’entraînement. Après, on a des occasions mais pas d’efficacité. C’est un premier point. Maintenant, il les concrétiser et gagner en marquant.» «On amène bien les actions mais il faut plus de conviction dans la surface adverse, appuie Obraniak. Ce n’est pas un problème de qualité mais de nombre. (...) Le danger devrait venir de partout.»
Les Girondins, qui ont retrouvé «une certaine fraîcheur», dixit Obraniak, depuis qu’ils ne jouent plus tous les trois jours, auront besoin de présence aux avant-postes s’ils veulent s’imposer au stade Vélodrome.


Un OM pas si serein

Gagner à Marseille, dans une enceinte en travaux, n’a rien d’un exploit cette saison. Les Phocéens, malgré leur 2e place au classement, se sont déjà inclinés à trois reprises devant leurs supporters. Pour autant, l’OM reste un rouleau compresseur qui donne souvent l’impression de ne pas maîtriser son sujet mais finit souvent par l’emporter : «ils marquent souvent sur la fin, note Francis Gillot. Ils ne lâchent rien. Ils sont souvent en difficulté dans le jeu mais ils ont du talent et de la réussite. (...) Ils sont complets, ont du physiques, de la vitesse, de l’explosivité et des joueurs capables de marquer comme Gignac. Le danger peut venir de partout.»

Les Girondins, eux, devront encore composer avec plusieurs absences. NGuemo et Henrique sont toujours forfaits. L’Uruguayen Diego Rolan, de son côté, a repris l’entraînement mais sera encore trop juste pour tenir sa place. •

OSF

Photo : Lors du match aller, Ludovic Obraniak et ses partenaires s’étaient imposés 1-0 © ARCHIVES AFP

 

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