Télécharger Bordeaux7

L'édition PDF est mise en ligne tous les matins à partir de 7 heures. Cliquez sur l'image pour télécharger l'édition du jour.

Newsletter

Horse-ball : le roi est Girondin, il s'appelle Bordeaux-Blanzac PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 29 Août 2013 21:10

horse-ballosf copie

Tout le monde (ou presque) sait que les Anglais ont inventé le football mais peu de personnes, en Gironde, savent que c’est dans notre département qu’est né le horse-ball. évidemment, il est difficile de comparer le sport le plus populaire de la planète à une activité résolument confidentielle mais pour autant, l’anecdote mérite d’être soulignée. Aujourd'hui le club de Bordeaux-Blanzac est le plus titré des clubs français.


Le horse-ball est un sport équestre qui se joue à quatre contre quatre et dont l’objectif est de marquer des buts, en faisant passer un ballon muni de six sangles de cuir dans un arceau métallique placé à une hauteur de 4 mètres. Cette activité a vu le jour à la fin des années 70 du côté de Saint-Magne-de-Castillon.
Dans un cadre verdoyant, loin de l’agitation de la ville, se trouve le club de Bordeaux Blanzac Horse-ball. Aujourd’hui, Jean-Baptiste Depons est le capitaine de l’équipe et l’un des piliers de cette structure qui fait depuis toujours partie de son quotidien : «je suis originaire de Saint-Magne donc j’ai toujours habité ici, avec le club juste à côté, se souvient-il. Monter à cheval, c’était pour moi l’activité la plus logique, facile et surtout naturelle. Même si j’ai essayé le foot, le rugby ou le tennis, je revenais toujours aux chevaux.» Une inclination facilitée par une véritable passion familiale pour les chevaux.

Un sport inspiré du rugby
Le père de Jean-Baptiste, Bernard Depons, et son oncle, Jean-Paul Depons, étaient eux-même des adeptes de sports équestres. Dans les années 1976/1977, ils ont eu une idée : «ils étaient passionnés de rugby et d’équitation, raconte Jean-Baptiste. Ils avaient cette envie de retrouver les sensations du sport collectif mais à cheval. à l’époque, il existait des «ancêtres» qui ressemblaient au horse-ball. Ce qu’ils ont fait, en fait, ce n’est pas créer le horse-ball mais le codifier.» Depuis la création d’un véritable championnat national en 1978, les règles qu’ont édicté les deux hommes n’ont quasiment pas été modifiées, si bien qu’aujourd’hui, la France fait figure de patrie de ce sport. «On joue deux mi-temps de 10 minutes, poursuit Jean-Baptiste. C’est court mais très intense pour le cavalier et le cheval. C’est un sport très tonique, et comme il est inspiré du rugby, les contacts sont autorisés, même s’ils sont très réglementés pour des raisons évidentes de sécurité.»

Le club le plus titré de France
Le Bordeaux Blanzac Horse-ball, qui fait partie du championnat pro élite, l’équivalent de la première division, est le club le plus titré de France avec 14 couronnes nationales. Champions en 2012, les Girondins ont terminé la dernière saison au troisième rang derrière Chambly et Arles, les autres cadors de la division. «Nous avons eu beaucoup de problèmes l’an dernier, regrette Jean-Baptiste. On a eu deux chevaux et deux cavaliers qui se sont sérieusement blessés. Du coup, on a aligné une équipe assez jeune. Mais ces jeunes ont su prendre leurs responsabilités donc malgré tout, nous sommes contents de notre parcours.»
La saison 2013/2014 démarrera le 27 octobre par un déplacement à Nancy. Pour le club bordelais, l’objectif sera de conquérir un quinzième titre. Pour ce faire, Jean-Baptiste pourra compter sur l’expérience acquise par Courchop, le pur-sang anglais qu’il monte depuis un an : «la première année, on fait de la formation et les choses commencent à bien fonctionner durant la deuxième. Il doit y avoir une vraie complicité entre le cavalier et son cheval. C’est un véritable athlète de haut niveau.» • OSF

Une petite vidéo pour vous donner une idée de ce que donne ce sport :

 

 

La Une du jour

Newsletter

Copyright © 2024 CNEWS Matin Bordeaux7. Tous droits réservés.