Après six journées de championnat, les Girondins sont dos au mur, déjà... Ce soir, sur leur pelouse, ils devront battre Reims sous peine de sombrer dans l’une des crises les plus précoce de leur histoire.

Le bilan de la formation de Francis Gillot parle de lui-même. Depuis le début de la saison, Bordeaux n’a gagné qu’une fois, contre Bastia (1-0), au terme d’une prestation pour le moins laborieuse. A ce pénible succès, il faut ajouter deux nuls et six défaites, dont une en Ligue Europa (3-0 contre Francfort) et une lors du trophée des Champions (2-1 contre Paris).

Résultat : les protégés de Francis Gillot occupent une peu glorieuse place de premier non-relégable en Ligue 1. Comment provoquer une réaction des joueurs ? C’est la question que doit se poser le coach girondin car en trois jours, il a tenté deux approches.
Après la déroute en Allemagne, jeudi dernier, il a manié le bâton, affirmant être «très inquiet pour la suite, pour la coupe d’Europe mais aussi pour le championnat» car sa formation, ce soir-là, n’avait «rien montré.» Puis dimanche à Lorient, où ses joueurs ont mené 3-1 avant de concéder le nul 3-3, il a tenté de dédramatiser, estimant qu’«il y avait quand même eu de bonnes choses» et que les joueurs avaient «répondu présents», même s’ils avaient «manqué de concentration.» Inutile, en effet, de tirer sur l’ambulance...



«Reprendre espoir et confiance»

Ce soir, le moment semble donc venu pour ce Bordeaux en mal de confiance de se relancer. Si son adversaire du soir, le Stade de Reims, occupe une enviable neuvième place avec deux succès, trois nuls et une seule défaite, il doit notamment ce bilan flatteur au petit «miracle» de Gerland. A Lyon, les hommes d’Hubert Fournier s’étaient imposés grâce à un but marqué sur leur unique occasion pendant que les locaux, eux, en rataient à la pelle durant 90 minutes.

Reims semble être un adversaire à portée de Bordeaux, malgré ses difficultés actuelles. Et pour Francis Gillot, avec la perspective d’une deuxième rencontre à disputer samedi contre un autre adversaire abordable, Evian, cette semaine s’annonce déjà cruciale pour le reste de la saison : «il faut qu’on prenne des points, prévient-il. Si on reste là un moment, on va perdre confiance. On veut prendre les trois points pour décoller, reprendre espoir et confiance.» •

OSF