Après leur qualification poussive à Raon-l’étape (1-2), la semaine dernière en coupe de France, les Girondins retrouvent le championnat pour un derby de la Garonne face à Toulouse (samedi à 20h au stade Chaban-Delmas).

Désormais cinquièmes de la Ligue 1, depuis le succès mercredi soir de Saint-Etienne contre Evian en match en retard de la 17e journée (1-0), les hommes de Francis Gillot parviendront-ils à conserver la dynamique qui leur a permis de prendre 13 points sur 15 possibles en décembre ? C’est tout l’enjeu à l’entame d’un mois de janvier qui « va être costaud », selon le coach girondin, avec deux matchs à disputer par semaine jusqu’au week-end du 1er février : « si on n’est pas présents dans l’agressivité, on ne va pas prendre beaucoup de points, prévient-il. Avec des matchs couperets en coupe et, en championnat, des rencontres contre Toulouse, Bastia à Bastia et Paris à Paris, on va commencer à être fixé sur ce qu’il va se passer par la suite. Il ne faut pas lâcher trop de points. Saint-étienne nous a déjà repris trois points, des équipes vont revenir, comme Lyon... Il faut qu’on prenne un minimum de points pour être encore en lice dans les dernières journées.»



« Un bon test »

Pour cette rencontre face aux voisins toulousains, le coach pourra compter sur plusieurs des cadres absents en coupe le week-end dernier. Si Cheick Diabaté et Jussiê ne seront toujours pas opérationnels, l’entraîneur bordelais pourra en revanche compter sur Henrique, Orban, Sertic (une décision sera prise ce matin) et même sur Guillaume Hoarau.
Qualifié dans la semaine, la seule recrue bordelaise du mercato pourrait disputer quelques minutes demain soir.
La présence de l’ex-parisien pourrait faire du bien à une attaque bordelaise qui devra trouver la solution pour contourner un bloc toulousain très compact : « ils jouent en 3-5-2, observe Francis Gillot. Leur système commence à bien marcher après quelques ratés au départ. Là, il est bien huilé. Ce sera compliqué car ils ont des joueurs explosifs, qui vont vite, un milieu de terrain fourni et technique. Pour un premier match, c’est un bon test.»

Un bon test mais aussi un derby. Et pour Gregory Sertic, même si la rivalité est moindre que face à Nantes ou même Marseille, cette notion n’est pas anodine : « j’ai fait mes classes ici et on avait toujours à coeur de les battre. D’ailleurs, je n’ai pas eu beaucoup de défaites contre eux en jeune. J’espère que ça va continuer avec les pros.» •

OSF