Quel visage montreront les Girondins, demain soir à Bastia ? Celui, inquiétant, affiché contre Toulouse le week-end dernier (défaite 0-1) ou celui, encourageant, aperçu mardi en coupe de la Ligue contre Paris, malgré la défaite (1-3) ?

De la réponse à cette question dépendra probablement l’issue de cette rencontre. Car en l’espace de trois jours, Bordeaux a confirmé la désagréable impression qui l’accompagne depuis le début de la saison.

La formation de Francis Gillot est capable du meilleur comme du pire. Face au TFC, Ludovic Obraniak et ses coéquipiers ont livré un non-match : aucun engagement, une qualité technique affligeante et une motivation douteuse. Contre le prestigieux Paris SG, dans un stade plein et devant l’objectif des caméras de France Télévision, les mêmes se sont battus comme de beaux diables, élevant leur niveau technique pour se hisser à hauteur d’une équipe de la capitale il est vrai en deçà de ce qu’elle produit habituellement. 


Bastia à la peine

Le vrai niveau des Girondins se situe certainement entre ces deux extrêmes. Une chose est sûre cependant, ce n’est qu’en affichant un état d’esprit irréprochable que la formation au scapulaire est parvenue à se relever d’un début de championnat délicat. Et face à une équipe de Bastia toujours déterminée et combative dans son antre de Furiani, les protégés de Francis Gillot feraient mieux de s’en souvenir.
A domicile, les Corses ne se sont inclinés qu’une fois depuis l’entame de la saison. Mais cette défaite, concédée contre Lyon le 8 décembre dernier (1-3), a marqué le début d’une série noire pour les hommes de Frédéric Hantz. En L1, la formation de l’île de Beauté reste ainsi sur 3 défaites à l’extérieur et un nul, devant son public, contre Montpellier (0-0).
Côté Girondins, il s’agira également de relancer la machine après deux défaites consécutives. Désormais septième, Bordeaux est sous la menace de Lyon et Toulouse, qui ne comptent qu’un 
succès de retard. Dans ce championnat serré et incertain, les séries négatives ou positives, même courtes, font rapidement basculer du bon ou du mauvais côté. •

OSF