Télécharger Bordeaux7

L'édition PDF est mise en ligne tous les matins à partir de 7 heures. Cliquez sur l'image pour télécharger l'édition du jour.

Newsletter

Football : Bordeaux a enfin décidé de « se lâcher » PDF Imprimer Envoyer
Vendredi, 14 Février 2014 07:00

logo-girondins-de-bordeauxOSFAprès le report du match prévu contre Lorient la semaine dernière, les Girondins abordent le déplacement à Reims avec plusieurs interrogations.

La première concerne leur état de forme. S’il est compliqué sur le plan physique de jouer tous les trois jours, il n’est pas moins évident de passer deux semaines sans compétition. Les joueurs manqueront-ils de rythme ? Ce sera probablement l’une des clés de la rencontre. « On passe de cinq matchs en 15 jours à aucun sur la même période, souffle Francis Gillot. C’est dommage parce que parfois on joue trop et on n’arrive pas à récupérer nos blessés et parfois on ne joue pas. Il faut s’y faire. On s’est entraîné un peu plus que d’habitude pour essayer de récupérer le rythme des matchs et on verra samedi ce que ça donne.»



« Ne plus calculer »

La deuxième interrogation pour le technicien bordelais concerne son attaque. Point faible de la formation au scapulaire depuis le début de la saison, celle-ci va retrouver dès ce week-end deux véritables buteurs. Cheick Diabaté, de retour de blessure, et Guillaume Hoarau pourraient même être alignés côte à côte d’entrée de jeu demain soir : « ils manquent tous les deux de compétition, prévient le coach. Ils ont envie de jouer ensemble, c’est une certitude. Ils ont à peu près le même profil. Il faudra qu’il y ait des centres. S’ils démarrent, il faudra que les huit joueurs de champ autour d’eux se bougent car ils ne sont pas à 100% physiquement.»

Marquer des buts, c’est tout le problème pour une équipe de Bordeaux qui donne parfois l’impression de jouer avec le frein à main. « Si je décide de jouer avec deux attaquants, on sera plus fragile au milieu et derrière, poursuit l’entraîneur bordelais. (...) C’est prendre des risques, c’est quitte ou double mais il faut y aller.» « J’espère qu’on va réussir à se lâcher, appuie Grégory Sertic. On le fait sur certains matchs et d’autres non. C’est du 50-50, des fois ça marche, des fois ça ne marche pas. Il ne faut plus calculer si on veut voir plus haut. Il ne faut plus se poser de questions et prendre du plaisir. Il faut le faire. Quand on se pose des questions, on n’est pas bon. Ce week-end, on va se lâcher ! »

Alors qu’il leur reste quinze rencontres à disputer, les Girondins doivent faire le plein en février pour rester en course pour l’Europe : « il ne faut pas perdre de point dans les deux ou trois prochains matchs,
 prévient Gillot. Sinon, ce sera compliqué.» •

OSF

 

La Une du jour

Newsletter

Copyright © 2024 CNEWS Matin Bordeaux7. Tous droits réservés.