Vendredi, 14 Février 2014 07:00 |
Demain soir, aux alentours de 20h30, l’Union en saura plus sur ce qu’elle peut espérer de la fin de saison.
Car c’est un match charnière que vont disputer les protégés de Raphaël Ibanez dans l’Ain. Au coup d’envoi, l’UBB, neuvième avec 42 points, dispose de huit longueurs d’avance sur Oyonnax, son rival du week-end et premier relégable. En cas de succès, l’écart grimperait à douze unités et avec seulement sept journées à disputer ensuite, il faudrait un concours de circonstance terriblement défavorable pour que les Girondins soient encore menacés d’une descente à l’étage inférieur.
Ibanez reste « lucide »
Raphaël Ibanez connaît bien l’importance de ce rendez-vous et le manager bordelais, dont la communication est généralement très prudente, admet que son équipe ferait « un grand pas » si elle empochait les quatre points au stade Mathon. Pour ensuite viser plus haut ? Il ne faut pas trop en demander... « Je lis qu’on peut se positionner dans ce top 14, observe-t-il. On ne laisse pas indifférents puisque les managers d’autres clubs commentent nos performances... Mais je reste concentré sur ce que l’on est capables de faire, sur notre potentiel et je suis assez lucide aussi sur nos capacités.»
Demain, sur une pelouse où Oyonnax ne s’est incliné qu’une seule fois contre le Stade Français, l’UBB sait à quoi s’attendre. « On est prêts à vivre un grand moment de rugby, affirme Raphaël Ibanez. On est prévenus de la qualité de l’adversaire et les conditions sont annoncées comme dantesques. (...) Oyonnax est une équipe qui fait preuve d’énormément de solidarité, qui a confiance en elle. Ce sera un bras de fer très intense.» •
OSF |