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Pour Francis Gillot, « il faut arrêter les conneries » PDF Imprimer Envoyer
Vendredi, 21 Février 2014 07:00

logo-girondins-de-bordeauxOSF« On est tendus vers ce match d’Evian, il ne faut pas le rater. On en a assez raté depuis début janvier donc aujourd’hui, il faut arrêter les conneries et essayer de repartir pour sauver ce qu’on peut encore sauver.» Le discours de Francis Gillot, hier en conférence de presse, était assez clair.

Les Girondins, battus quatre fois en cinq rencontres de ligue 1 depuis le début de l’année, sont dans l’urgence. S’ils veulent éviter une fin de saison sans enjeu et tenter d’accrocher une place européenne, ils sont dans l’obligation de l’emporter demain contre Evian, modeste 17e du championnat.



La colère de Francis Gillot

Cette obligation de résultat s’est ressentie cette semaine sur la pelouse d’entraînement du Haillan. Mercredi, au terme d’une séance jugée insatisfaisante, le coach a dit à ses joueurs, à haute et intelligible voix, tout le mal qu’il pensait de leurs performances : « on ne cesse de vous demander de jouer à deux touches de balle mais vous préférez vous prendre pour Zorro ! Mais si l’un de vous était capable de dribbler trois défenseurs pour faire gagner le match à lui tout seul, on le saurait ! (...) Depuis début janvier, six matchs perdus sur huit ! Vous êtes à Bordeaux, pas à Sedan, ici vous êtes payés pour gagner des matchs. J’en ai plein le c... ! »
Ces propos, rapportés par le quotidien Sud Ouest, l’entraîneur des Girondins n’a pas apprécié qu’ils soient relayés. Interrogé hier matin, lors du traditionnel point presse d’avant-match, il a tenté de minimiser l’événement, laissant poindre un certain agacement : « c’est un coach qui recadre certains joueurs après un jeu, c’est mon boulot. Vous en faîtes vos choux gras mais il n’y a rien. Je réagis sur l’action. Je ne calcule pas, vous ne le savez pas encore ? Je dis ce que j’ai à dire. Je ne parle pas de ça, pour moi, c’est un non événement.»
Ce « non-événement » traduit tout de même la frustration d’un entraîneur qui peine à trouver la solution pour relancer son groupe.
 Piquer l’orgueil des joueurs aura-t-il l’effet recherché ? Ce serait souhaitable car contre une équipe d’évian-Thonon-Gaillard qui n’a pas gagné un seul match en 2014 (cinq défaites, quatre nuls toutes compétitions confondues), une nouvelle contre-performance viendrait encore alourdir un contexte déjà pesant. •

OSF

 

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