Carton plein ou presque, samedi soir, pour le club de Full contact-Kick boxing Lormontais. A une exception près, les boxeurs girondins ont tous remporté leurs matchs et, cerise sur le gâteau, ils ont raflé les trois ceintures en jeu.

Hier matin, Philippe Amat était un entraîneur heureux. Le coach des boxeurs Lormontais savourait encore la soirée d’anthologie qu’ont offert ses poulains aux quelques 1500 spectateurs qui garnissaient samedi soir les tribunes de la maison des sports des Iris. Sur les onze combats programmés, dix concernaient des licenciés du club. Et le bilan, avec neuf succès et une seule défaite, est au-delà des espérances du coach : « je suis vraiment content, savourait-il. On avait mis la barre très haut mais je ne m’attendais pas à ce que cela se passe aussi bien. Il y avait trois ceintures en jeu et nous les avons toutes gagnées. C’est vraiment une belle récompense.»


Une 8e ceinture pour Willy Borel

Ces trois ceintures correspondent à un titre de champion national pour Mohamed Khaliss, vainqueur de Cyril Fruthmoltz en K1, à un titre européen pour Sylvain Chambaudry, qui a dominé l’Espagnol José Perez en full contact avec low kick, et enfin à une nouvelle consécration mondiale pour Willy Borel.
Pour la dernière saison de sa carrière, le vétéran du circuit mondial s’est imposé, du haut de ses 38 ans, contre le jeune et fougueux portugais Carlos Pereira en K1. Un combat accroché qui s’est terminé aux points et qui a laissé le boxeur girondin aphone après avoir reçu un coup, qualifié de « pas très fair play », à la gorge : « c’était une très belle soirée, devant ma femme et ma fille. C’est ma dernière saison et je ne pense pas défendre le titre. On ne me l’a pas demandé et j’ai fait le tour de la question.» Willy Borel, qui assure n’avoir « aucun regret », termine sa carrière sur une huitième ceinture. Pour le plaisir, il continuera à assouvir sa passion en boxe anglaise. •

OSF

Photo : Philippe Amat (à droite), au côté des trois boxeurs vainqueurs d’une ceinture samedi : de gauche à droite, Mohamed Khaliss, Willy Borel et Sylvain Chambaudry © DR