Petit club qui monte, le Hockey Garonne Sport, seul club de hockey sur gazon de la rive droite est en train de devenir un acteur qui compte dans le quartier.

Dix bougies déjà pour le centre d’animation Bastide-Queyries ! Et dix années où sa spécialité cirque est entrée en résonance avec la majeure partie de ses actions. Comme un écho à l’historique du quartier.  

C’est aussi ça, la magie de l’art urbain : il y a la ville d’hier, la ville de demain et, entre les deux, des interstices où graff, pochoirs et autres installations viennent s’immiscer. Avec les spots incroyables qu’ont déniché les assos Transfert et Alchimist/3GC, les artistes vont se régaler cet été. Et nous avec.

C’est un rendez-vous bien identifié des étudiants, premiers demandeurs de jobs d’été. Le forum organisé chaque année dans la halle des Chartrons par la Ville de Bordeaux, le CIJA et Pôle Emploi, aura lieu demain.

Assurément, Jean-Pierre Lemoine a eu du nez quand il a choisi d’installer un cinéma Mégarama sur la rive droite de Bordeaux. Au tournant du siècle, la Bastide était bien loin de ressembler à ce qu’elle est aujourd’hui, mais le patron du groupe familial de cinémas en a perçu le potentiel, au point d’y construire le 2e plus gros établissement de sa chaîne.

Percutant, et pas que dans le flow, le dernier album d’Abd Al Malik. Et pour cause : « Scarifications », c’est la rencontre au sommet entre le rappeur-slammeur et l’immense producteur et DJ vétéran de la techno Laurent Garnier. Entretien à la veille de son passage au Rocher de Palmer, ce jeudi.

Dans un quartier à l’offre culturelle limitée, l’arrivée de la librairie Le Passeur fin 2012 a fait l’effet d’une bouffée d’oxygène. À deux pas de la place Stalingrad, au 9, avenue Thiers, Martin Peix et Ingrid Lafon ont relevé le défi avec enthousiasme.

Une figure de la scène musicale bordelaise a choisi la Rive droite il y a deux ans. Sitôt installé rue Galin avec compagne et enfant, le musicien Milos a installé un studio d’enregistrement alternatif, le Kitchen Studio.

« Il y a du potentiel dans la rue de la Benauge... Elle a parfois une image obsolète mais c’est une erreur, car il s’y passe des choses ». Le maire de quartier Jérôme Siri parle en voisin, puisqu’il habite à deux pas. La rue de la Benauge, comme la “cité” qui est au bout, fait parfois figure de parent pauvre dans le quartier. Pourtant en effet, quelques commerces y tirent leur épingle du jeu.

Au pied des tours de la Benauge, le long du boulevard Joliot-Curie, le centre commercial du quartier fait grise mine. Pourtant, les commerçants sont là et bien là. Le supermarché Simply, où s’approvisionnent les habitants du secteur. Et quelques commerces autour : une maison de la presse, un primeur, un coiffeur, un pressing, une pharmacie... Tous se démènent pour faire vivre leur activité. Mais alors que la Bastide se transforme tout autour, le temps est ici un peu suspendu. Car la Cité attend d’en savoir plus sur son avenir. Alors les commerces aussi.