Déjà, fin 2007, il pouvait paraître suicidaire de lancer un label de disque indépendant. Et pourtant, la petite équipe de Banzaï Lab a dit «Tant pis, on essaie ! Banzaï !» Cinq ans plus tard, ils sont encore là, bien vivants et en pleine forme. Ce qu’on pourra vérifier ce vendredi soir au Rocher de Palmer, à Cenon. 


Une fois n’est pas coutume, c’est ce soir, un jeudi et non un vendredi, qu’a lieu la rencontre de la semaine à l’Institut Bernard-Magrez. Mais il faut dire qu’il reçoit un invité de très grand prestige : Nicolas Bourriaud, critique d’art, directeur de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts à Paris

Pour sa 26e année, le Mois de la danse à Cenon fait évoluer sa formule en s’ouvrant à toutes les esthétiques. Ateliers d’initiation, spectacles, stages et autre conférence dansée sont au programme jusqu’au 31 janvier. 


Après deux sessions masculines, les femmes sont à l’honneur de la nouvelle «Partie à trois» de Bordeaux Chanson. La formule, un échange de répertoire, reste, elle, inchangée.


Les années filent, défilent et que devient le désir, le vrai, le désir du corps ? Dans «Quartett», l’Allemand Heiner Müller revisitait à sa manière «Les Liaisons dangereuses» de Choderlos de Laclos en remettant face à face les deux amants maudits, Valmont et la marquise de Merteuil, bien longtemps après leurs folles années libertines pour une joute aussi verbale qu’érotique. C’est à ce grand texte que s’attaquent, dès ce soir et jusqu’au samedi 18 janvier, Jean-Luc Ollivier et sa Cie du Glob

Grandes têtes d’affiche, auteurs de renom et petites nouveautés délirantes : pour bien démarrer l’année, toutes les scènes de l’agglo se mettent en quatre pour que vous finissiez le mois de janvier plié en deux.

«Incontournables UGC» dès aujourd'hui et pendant une semaine et «UGC Culte» chaque mois à partir du 21 janvier, deux événements qui remontent le temps au cinéma de la rue Georges-Bonnac. Au menu, le best of 2012 et des films mythiques. 


On y danse, on y danse, dans le Cloître des Célestins et sur la Cour d’Honneur, chaque été en Avignon, et souvent de belle manière. Chaudement applaudie, par exemple, la chorégraphe belge Anne Teresa de Keersmaeker, qui déclinait en 2010 et 2011 son diptyque «En atendant» (avec un seul “t” comme en ancien français) et «Cesena», qu’on a la chance de voir se succéder au Grand-Théâtre avec le concours du TnBA – la première ce mardi soir et demain, la seconde vendredi et samedi (20h, 10-30€).

On savait, depuis ses fameuses interprétations d’Aragon, Renard ou Apollinaire, le goût immodéré pour la poésie, plus encore lorsque souffle en elle le vent d’une anarchie qu’il chérit encore, à 80 ans passés.